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CGRI : les crimes du régime israélien à Gaza, épreuve historique pour les institutions internationales

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le logo du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI). (Photo d’Archives)

Une « épreuve historique » pour les institutions internationales et une violation flagrante des droits de l’homme. Voici les termes utilisés dans le dernier communiqué du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), pour parler de l’intensification des crimes du régime israélien dans la bande de Gaza, où l’aide humanitaire, notamment alimentaire, reste délibérément bloquée par le régime israélien.

Le communiqué du CGRI, en date du samedi 2 août, a été rendu public à l’occasion du 1er anniversaire de l’assassinat à Téhéran de l’ancien chef du bureau politique du mouvement de résistance palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh. Le texte évoque la résistance et la résilience des Palestiniens face aux atrocités et aux actes génocidaires perpétrés par le régime israélien ; témoignage de leur engagement indéfectible envers la cause palestinienne à savoir la libération de la noble Qods, mais aussi de leur volonté de poursuivre la voie d’Ismaïl Haniyeh et les autres martyrs de la Résistance.

Ceux qui ont planifié le génocide à Gaza avaient sans l’ombre d’un doute des visées bien plus larges, cherchant à accaparer des régions riches et stratégiques du monde, en particulier des pays musulmans, toujours selon le même communiqué.

Certains pays occidentaux qui se prétendent être les défenseurs des droits de l’homme, soutiennent pourtant les crimes odieux et inhumains perpétrés par Israël lit-on dans le communiqué qui accuse ces pays pour leur complicité dans ces crimes. 

Dans son communiqué, le CGRI a fait l’éloge de la vague de mobilisation internationale contre le régime d’occupation, la qualifiant « de fruit du sang des martyrs de la Résistance et de l’oppression du peuple de Gaza ». Ces soulèvements ont rendu inévitable la responsabilité de la communauté internationale dans la condamnation de ces « barbaries moyenâgeuses ».

La résistance du peuple palestinien et le soutien continu des mouvements de résistance dans la région, y compris celui apporté par les Iraniens, ont fait comprendre aux gangs criminels au pouvoir à Washington et à Tel-Aviv que « la victoire ultime des Palestiniens contre les usurpateurs et les occupants est imminente », poursuit le texte.

Le CGRI a en outre fermement condamné l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh par le régime israélien lorsqu’il s’était rendu à Téhéran, capitale iranienne, pour assister à la cérémonie d’investiture du président iranien Massoud Pezeshkian.

Les capacités latentes de la Résistance sont garantes « de la victoire du peuple palestinien à Gaza, de la défaite du régime illégitime et infanticide d’Israël, et de la honte des partisans du régime », indique le communiqué.

Contrairement à ce que pensent l’ennemi sioniste et ses partisans démoniaques, l’opération anti-sioniste Tempête d’Al-Aqsa, menée par le Hamas, n’a pas été un simple événement ponctuel dans l’histoire du mouvement de la Résistance, mais elle constitue une « stratégie opérationnelle pour déterminer le sort du conflit », grâce au sang pur des martyrs de la libération de Qods, notamment Ismaïl Haniyeh et Yahya Sinwar, toujours selon le communiqué du CGRI qui dénonce également la solution à deux États, en faisant référence au propos du martyr Haniyeh qui a affirmé que « nous ne reconnaîtrons pas Israël ».

En outre, le CGRI, tout en condamnant vigoureusement le génocide en cours à Gaza et le silence des institutions internationales face aux crimes barbares du régime sioniste, qualifie la famine provoquée délibérément et la privation d’accès à l’alimentation comme des exemples clairs de « crimes contre l’humanité » de « crimes de guerre » selon le droit international.

Dans le cadre de son communiqué, le Corps des gardiens de la Révolution a appelé les institutions des droits de l’homme et les organisations internationales à prendre des mesures immédiates et efficaces pour mettre fin à la guerre génocidaire et lever le blocus de l’enclave palestinienne.

« Ces dernières doivent imposer des sanctions au régime sioniste et traduire les auteurs de ces crimes devant la Cour pénale internationale en adoptant des initiatives similaires à celles prises après la période d’apartheid en Afrique du Sud, afin qu’ils ne puissent échapper au châtiment pour avoir utilisé la faim et la privation alimentaire comme “arme de guerre” », peut-on lire dans le même communiqué.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV