L’isolement international d’Israël continue de croître alors que la guerre génocidaire à Gaza s’éternise. Selon un sondage publié vendredi, une majorité d’Israéliens craignent de ne pas pouvoir voyager à l’étranger en raison des critiques internationales croissantes à l’encontre du régime sioniste.
Selon un sondage diffusé par Channel 12, 56 % des Israéliens ont répondu craindre de ne pas pouvoir voyager à l’étranger en raison des critiques internationales croissantes à l’encontre d’Israël concernant la guerre dans la bande de Gaza.
Un précédent sondage publié en juin 2025 démontrait que 71 % des Israéliens estiment que les Juifs européens ne sont plus en sécurité dans leur pays, et 91 % considèrent qu’ils devraient immigrer en Israël. Cette réalité se traduit par un isolement croissant, un renoncement à voyager, une peur constante et une méfiance profonde envers les sociétés occidentales, autrefois perçues comme alliées.
Selon une enquête menée en avril 2025, près d’un Israélien sur deux (49 %) exprime une peur concrète de partir à l’étranger. La même étude révèle que 59 % des Israéliens préfèrent désormais cacher leur identité lorsqu’ils se trouvent en dehors des territoires occupés.
En effet les tensions se multiplient avec les touristes israéliens à travers l’Europe ; plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux montrent des altercations, notamment en Grèce, en Espagne et en Italie.
À cet égard, le quotidien israélien Yediot Aharonot a écrit : « En raison de la guerre à Gaza, les touristes israéliens sont battus dans les restaurants, les rues et les hôtels de manière humiliante à travers le monde. »
« Les propos que nous entendons actuellement dans le monde à propos d’Israël sont très durs et auront des conséquences dans les prochaines années » a alerté Enrique Zimmerman, expert des affaires internationales auprès du régime sioniste. « Israël est plus isolé que jamais ».
Outre la diffusion quotidienne des images du génocide et du massacre des Palestiniens dans la bande de Gaza lors des raids aériens et par les militaires sionistes, les milieux médiatiques et militaires sionistes se sont dits inquiets de la publication massive des informations et des images de la famine dans cette région par les médias du monde.
Les images, les informations et les rapports de terrain en provenance de Gaza ont suscité une réaction massive à travers le monde à la famine.
La famine a tué des dizaines de personnes et des milliers de femmes et d’enfants, dont des nourrissons, risquent de mourir en raison de la pénurie de nourriture et de lait en poudre.
Les diffusions des images déchirantes, en particulier ces dernières semaines, de la situation catastrophique de la population et de la famine dans la bande de Gaza, de longues files d’attente pour recevoir de la nourriture et surtout de la poursuite du massacre des Palestiniens par le régime sioniste dans un contexte d’inaction des instances internationales et des droits de l’homme, a conduit à une haine mondiale accrue envers les politiques agressives de ce régime et l’utilisation de la famine par Tel-Aviv comme arme de destruction massive.
Ces scènes ont provoqué la réaction des pays, des organisations non gouvernementales et de défense des droits humains, des responsables, des personnalités et des citoyens à travers le monde, qui ont fait pression sur le régime sioniste pour qu’il autorise l’accès de la population de Gaza à la nourriture.
Sous pression, ce régime a laissé entrer très peu d’aides dans la bande de Gaza depuis dimanche dernier, ce qui, selon les responsables palestiniens de la bande de Gaza, ne représente qu’une goutte d’eau dans l’océan des besoins dans cette région frappée par la famine.
Un récent sondage réalisé aux États-Unis a montré que le niveau de soutien aux actions d’Israël est tombé à seulement 32 % parmi les Américains, et à 8 % parmi les démocrates.
