Les sirènes d’alerte aérienne ont retenti dans les territoires palestiniens occupés, après le tir d’un missile balistique par les forces armées yéménites, en représailles à la guerre génocidaire menée par le régime d’occupation contre les Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.
Selon les médias israéliens, la nouvelle attaque balistique en provenance du Yémen a déclenché les sirènes d’alerte dans le centre des territoires occupés ainsi que dans la ville d'al-Qods occupée, tôt mardi matin.
L'attaque de missile a provoqué la panique parmi les colons illégaux, poussant des milliers d’entre eux à se réfugier dans des abris anti-bombes.
Le service d’urgence médicale et de secours israélien Magen David Adom (MDA) n’a signalé ni blessés ni dégâts matériels liés à des débris.
Plus tard, l’armée israélienne a prétendu que ses systèmes de défense aérienne avaient intercepté le projectile.
Cela intervient deux jours après que l’armée yéménite a revendiqué une série de frappes aériennes contre des positions israéliennes à l’aide de trois drones.
Le général de brigade Yahya Saree, porte-parole de l’armée yéménite, a déclaré dans un communiqué diffusé dimanche soir par la chaîne Al-Masirah que deux drones avaient visé des sites militaires à Tel-Aviv et Ashkelon, tandis qu’un troisième avait frappé la ville portuaire d’Eilat.
Saree a précisé que ces attaques visaient à soutenir le peuple palestinien de Gaza, réitérant que les frappes se poursuivraient « jusqu’à la fin de l’agression contre Gaza et la levée du blocus ».
En riposte à l’intensification de la guerre à Gaza, débutée en octobre 2023, les forces armées yéménites ont mis en place un blocus maritime stratégique afin de perturber l’approvisionnement militaire d’Israël et d’exhorter la communauté internationale à réagir face à la grave crise humanitaire à Gaza.
Les forces armées yéménites ont mené de nombreuses frappes de missiles et de drones contre des cibles stratégiques situées dans les territoires occupés de la Palestine, en solidarité avec les Palestiniens aux prises avec plus de 20 mois de guerre. Elles ont réaffirmé qu’elles poursuivraient leurs opérations tant qu’Israël ne cesserait pas ses offensives terrestres et aériennes à Gaza.
La guerre dévastatrice menée par Israël a déjà causé la mort de près de 61 000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants.