TV

Cinq personnes, dont deux enfants sont mortes de faim à Gaza, en un seul jour

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un camion d’aide humanitaire a tué 25 Palestiniens dans un centre de distribution dans la bande de Gaza. ©AA

Cinq autres Palestiniens, dont deux enfants, sont morts de faim au cours des dernières 24 heures à Gaza, portant à 193 le nombre de personnes décédées de faim. Parmi les victimes figurent au moins 96 enfants.

Munir el-Bursh, directeur général du ministère palestinien de la Santé à Gaza, a publié ces informations sur les réseaux sociaux, mercredi 6 août.

Sous le feu des attaques israéliennes et soumis à un blocus strict limitant l'accès à l'aide humanitaire, la bande de Gaza connaît une catastrophe humanitaire marquée par la famine et le manque d'eau, de médicaments, de matériel médical et de produits d'hygiène.

Les décès dus à la famine se multiplient dans la bande de Gaza, en particulier chez les enfants.

Les milieux locaux et internationaux affirment qu'Israël utilise « la faim et la soif comme arme de guerre ».

Mercredi, le bureau des médias du gouvernement de Gaza a annoncé dans un communiqué que 25 personnes avaient perdu la vie lorsqu'un camion d'aide humanitaire, contraint par l'armée israélienne à emprunter une route dangereuse, s'est renversé sur des Palestiniens qui voulaient se procurer de la nourriture.

Le communiqué rappelle qu'Israël met délibérément en danger le petit nombre de camions d'aide humanitaire autorisés à entrer à Gaza et empêche ceux-ci d'atteindre les Palestiniens affamés.

Il est également souligné qu'Israël oblige les camions d'aide humanitaire entrant à Gaza à emprunter des routes bondées de civils affamés et privés de leurs besoins fondamentaux, exposant ainsi délibérément ces camions à des attaques.

Le communiqué affirme qu'Israël crée délibérément un climat de chaos, poussant les Palestiniens de Gaza à mettre leur vie en danger.

Attirant l'attention sur le silence de la communauté internationale, le communiqué stipule : « Nous condamnons avec véhémence cette politique criminelle délibérée des forces d'occupation israéliennes, qui constitue un crime de génocide aux yeux du droit international humanitaire. »

Il a été demandé que l'accès à la nourriture, aux fournitures médicales et aux produits de première nécessité soit assuré sans entrave et sans condition à Gaza, condamnée à la famine, et que les postes-frontières soient ouverts de manière sûre et durable.

Parallèlement, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avertit que le « refus arbitraire » d'Israël d'envoyer des équipes médicales alimente un nombre croissant de morts dans le territoire assiégé.

L'agence onusienne affirme que les conditions d’entrée israéliennes « complexes » pour les équipes médicales d’urgence (EMT) « ont de graves répercussions sur la disponibilité des services de santé et entraînaient davantage de décès à Gaza ».

L'OMS a noté que le nombre d'équipes se voyant refuser l'entrée à Gaza a augmenté de « près de 50 pour cent » depuis le 18 mars. Cela comprend 102 professionnels de santé des équipes médicales d'urgence (EMT).

L'armée israélienne a repris ses attaques violentes le matin du 18 mars, après le cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier dans la bande de Gaza.

Au moins 61 200 Palestiniens ont perdu la vie et 150 671 ont été blessés dans les attaques menées par Israël contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.

Depuis le 18 mars, date à laquelle Israël a rompu le cessez-le-feu, 9 519 personnes ont perdu la vie et 38 630 ont été blessées lors des attaques menées par Israël contre Gaza.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV