La tension au Liban est montée d'un cran avec la réaction vigoureuse d'un haut responsable du Hezbollah face à la proposition américaine de désarmer le groupe de Résistance.
Mohammad Raad, député et leader du Bloc de la Loyauté à la Résistance, a qualifié le désarmement du Hezbollah de « suicide » et de « trahison nationale ».
Il a vivement rejeté les pressions internationales, notamment américaines, qui demandent au Liban de désarmer ses mouvements de Résistance. Pour lui, et pour de nombreux partisans du Hezbollah, la Résistance est une ligne rouge qui ne peut être franchie sans mettre en péril la souveraineté nationale et la défense du pays face à Israël.
Parallèlement des manifestations se sont déjà organisées, où de nombreux Libanais considèrent cette décision comme un affront à leur sécurité et à leur dignité nationale.
Le débat de ce samedi 9 août se penche sur ces évolutions avec l'intervention de Ghada Huballah, géopolitologue et professeure à l'Université islamique du Liban, et d'Arnaud Develay, juriste et analyste politique depuis Moscou.