Alors que le gouvernement libanais parle depuis quelques jours d'un désarmement de la Résistance, le régime sioniste, dans son dernier crime contre le territoire libanais, a ciblé une zone du sud du pays avec une attaque de drone.
Un drone du régime sioniste a attaqué la ville de Mifdon, dans la région de Nabatieh, au sud du Liban, selon l'agence de presse libanaise Al-Ahed. Le ministère libanais de la Santé a annoncé qu'un Syrien avait été blessé lors de l'attaque.
La chaîne d’information libanaise Al-Mayadeen a également rapporté aujourd'hui que l'armée israélienne avait mené une attaque d'artillerie sur le mont Hermon, aux abords de la ville de Yaron, au sud du Liban. De plus, une zone située entre les villes de Beit Lef et Ramyeh a été prise pour cible par les forces d'occupation israéliennes.
En outre, le régime sioniste a ciblé, hier, une voiture près de la ville d'Einata, dans la région de Bint Jbeil, au sud du Liban, lors d'une attaque de drone avec cinq missiles.
Ces attaques représentent bel et bien les propos du vendredi de Mohammad Raad, chef du Bloc de la Fidélité à la Résistance, qui a décrit le désarmement de la Résistance libanaise comme un « suicide ».
« Le désarmement est un suicide, et nous n'avons pas l'intention de nous suicider », a déclaré le député, qualifiant le désarmement de « véritable trahison nationale ».
Le député libanais a fermement rejeté les demandes de désarmer le mouvement de Résistance, suite aux pressions américaines exercées sur Beyrouth pour que le groupe soit désarmé, s’appuyant sur le fait que dans ce cas-là, rien ne garantira la sécurité et la souveraineté du Liban.
« Dire qu'il faut rendre les armes, c'est dire qu'il faut renoncer à son honneur… Qui garantira la souveraineté si les armes sont rendues ? », s’est-il interrogé.
Par ailleurs, cette décision du gouvernement libanais a suscité des protestations populaires à travers le pays. Ce jeudi 7 août, les manifestants étaient descendus dans les rues dans plusieurs villes, notamment à Beyrouth, dans le sud du Liban et dans la région orientale de la Bekaa, pour défendre le Hezbollah, exigeant du gouvernement l’annulation de cette décision qu’ils estiment compromettante pour la défense nationale face à l’agression israélienne. Pour eux, le désarmement du Hezbollah équivaut à rendre le sud du Liban sans défense face aux attaques israéliennes incessantes.
Il est à évoquer que les conflits entre Israël et le Hezbollah était censé prendre fin par l’application d’un cessez-le-feu qui est entré en vigueur le 27 novembre 2024.
Pourtant, depuis lors, en contradiction du cessez-le-feu, les forces israéliennes lancent des attaques contre le Liban, notamment des frappes aériennes.
De plus, Israël continue de maintenir son occupation de cinq régions importantes du sud du Liban, à savoir Labbouneh, le mont Blat, la colline d’Owayda, Aaziyyeh et la colline d’Hammamis, toutes situées près de la frontière.