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Le service extérieur de l’IRIB a dénoncé l’assassinat des journalistes palestiniens par Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Six journalistes palestiniens, Anas al-Sharif, Mohammed Qreiqeh, Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal, Moamen Aliwa et Mohammed Al-Khaldi, qui ont été tués ce lundi 11 août 2025 par les forces israéliennes.

Un assassinat lâche s’inscrit dans le cadre d’un processus systématique visant à réduire au silence la voix de la vérité à Gaza et à empêcher que le récit du peuple opprimé de Gaza ne parvienne à l’opinion publique mondiale. Voici les termes utilisés dans le dernier communiqué du service extérieur de la Radiodiffusion de la République islamique d’Iran (IRIB), pour condamner l’attaque terroriste lancée dans la nuit de dimanche à lundi par des forces israéliennes contre la tente de journalistes palestiniens aux environs de l’hôpital Al-Shifa dans la ville de Gaza.

Dans ce communiqué, en date du lundi 11 août, le service extérieur de l’IRIB a condamné avec la plus grande tristesse et fermeté l’assassinat barbare des honorables martyrs Anas al-Sharif, Mohammed Qreiqeh, Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal, Moamen Aliwa et Mohammed Al-Khaldi.

Cet acte criminel s’inscrit dans le cadre de la poursuite des assassinats ciblés contre les professionnels des médias à Gaza depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle le régime sioniste a déclenché une guerre génocidaire contre la bande de Gaza, peut-on lire dans le communiqué qui affirme que de telles attaques constituent non seulement une agression contre les civils sans défense, mais aussi une atteinte à la vérité, à la liberté d’expression et au droit fondamental des peuples du monde à accéder aux informations indépendantes et à entendre la voix d’un peuple étant aux prises avec les crimes honteux et sans précédent au cours de la guerre génocidaire du régime factice d’Israël.

Conformément aux principes du droit international, notamment les Conventions de Genève et le Protocole additionnel I (1997), les journalistes sont reconnus comme des civils et bénéficient d’une immunité complète dans les zones de conflits armés, selon le communiqué dans lequel le service extérieur de l’IRIB a souligné que toute attaque contre les journalistes constitue un crime de guerre flagrant qui peut faire l’objet de poursuites et de sanctions comme affirme l’article 8 du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI).

Cependant, a fustigé le service extérieur de l’IRIB, le régime israélien, appuyé sur les soutiens politiques ainsi que l’impunité illégale accordée par certaines puissances occidentales, poursuit depuis des années sa politique d’élimination physique des journalistes, en violation manifeste de toutes les normes et réglementation du droit humanitaire international.

Des organisations indépendantes internationales, telles que le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et les Reporteurs sans frontières (RSF), ont, à maintes reprises, mis en garde contre l’augmentation sans précédent du nombre des journalistes tués en Palestine et appelé à des enquêtes impartiales et urgentes sur ces crimes, toujours selon le même communiqué dans lequel le service extérieur a déploré le fait que l’inaction et le manque de volonté des institutions internationales à rendre justice ont permis au régime d’occupation de fouler aux pieds la loi en toute impunité.

La prise pour cible des journalistes constitue une violation flagrante de l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme ainsi que l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, a ajouté le service extérieur de l’IRIB dans son communiqué, avant d’appeler les Nations Unies, le Conseil des droits de l’homme, la Cour pénale internationale ainsi que les organisations de défense des droits des journalistes à examiner fermement ce crime et à poursuivre ses auteurs et ses commanditaires.

Dans le communiqué, les médias indépendants du monde sont appelés à ne pas garder le silence face à cette atrocité et à rester solidaires et unis pour empêcher que le sang versé des journalistes palestiniens ne tombe dans l’oubli.

Le service extérieur de l’IRIB a exprimé sa profonde compassion aux familles des journalistes récemment tombés en martyr, réaffirmant par la même occasion son engagement de fidélité aux familles des 238 journalistes tués à Gaza et au peuple résistant de Gaza promettant de continuer, avec toutes ses capacités, à couvrir la réalité et à révéler tous les crimes du régime sioniste dans la bande de Gaza.

La voie de la vérité ne sera pas réduite au silence, et le sang d’Anas al-Sharif, de Mohammed Qreiqeh, d’Ibrahim Zaher, de Mohammed Noufal, de Moamen Aliwa et de Mohammed Al-Khaldi fera germer la graine de la liberté et de la dignité dans les cœurs.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV