Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a vivement condamné l’assassinat ciblé de journalistes par le régime israélien, le qualifiant d'attaque impitoyable contre les valeurs humaines fondamentales et la liberté d'expression.
« Une fois de plus, le régime sioniste raciste et féroce, qui a toujours tenté de faire taire la voix de la vérité, a démontré avec ce crime commis à ce tournant historique, qu'il ne reculera devant rien pour dissimuler ses atrocités médiévales et sa nature bestiale et inhumaine », a écrit le CGRI dans un communiqué publié, mardi 12 août.
Réduire au silence les voix courageuses de Gaza
Le CGRI a condamné le récent massacre de cinq journalistes par le régime sioniste, dont Anas al-Sharif, célèbre reporter de longue date qui faisait courageusement des reportages sur le terrain, sur les lignes de front de la bande de Gaza pour faire entendre les cris des hommes, des femmes et des enfants opprimés.
Le communiqué considère cette atrocité non seulement comme un crime isolé, mais également comme une atteinte calculée à la dignité humaine et au droit universel à la vérité.
« Cet acte injuste porte atteinte non seulement aux droits de l’homme, mais aussi au droit des nations à connaître la vérité », souligne le communiqué.
Les journalistes, soldats de première ligne dans la guerre cognitive
Dans les batailles actuelles, menées autant sur le plan de la perception que sur le terrain, les journalistes manient leurs stylos et leurs caméras comme des armes contre les mensonges et la déformation, a fait remarquer le CGRI.
En s'attaquant à ces porteurs de vérité, le régime sioniste vise à imposer un « black-out médiatique » impitoyable, une tentative sinistre d'enterrer la justice sous des couches de désinformation, a-t-il déploré.
« Une attaque directe contre la liberté elle-même »
« Cibler les journalistes en pleine guerre, en particulier à Gaza, est en réalité une attaque [directe] contre la liberté elle-même », a averti le CGRI, condamnant la tentative du régime d'empêcher le monde d'assister à la réalité des souffrances endurées par les Gazaouis.
Le CGRI a, par ailleurs, honoré la récente Journée nationale du journaliste en Iran. À cette occasion, il a rendu hommage au courage et au sacrifice des journalistes martyrs et de leurs 237 collègues palestiniens, qui ont perdu la vie lors des atrocités israéliennes à Gaza.
Les journalistes tombés en martyre, a-t-il souligné, sont restés fidèles à leur principe de communication dévouée de la vérité depuis l'opération historique de la Tempête d’Al-Aqsa menée par les mouvements de résistance basés à Gaza contre les territoires palestiniens occupés, le 7 octobre 2023, à la suite de laquelle le régime de Tel-Aviv a plongé le territoire palestinien dans une guerre génocidaire.
« Ces chers martyrs, par leur sang, ont non seulement porté la voix des opprimés de Gaza au monde, mais ont également envoyé un message puissant et significatif de courage : il ne faut jamais rester silencieux face à l'oppression et au crime », insiste le communiqué du CGRI.
En outre, le Corps des gardiens de la Révolution islamique a souligné la solidarité indéfectible des collègues des journalistes tombés en martyre avec la cause palestinienne jusqu'à la libération de la ville sainte de Qods de l'occupation sioniste.
Le CGRI a enfin appelé toutes les nations et tous les organismes internationaux, en particulier les organisations de défense des droits de l'homme, à rejeter le silence et à exiger des comptes aux dirigeants israéliens.