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Le sommet Trump-Poutine en Alaska se termine sans accord sur l'Ukraine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président russe Vladimir Poutine (G) et son homologue américain Donald Trump, lors d’une conférence de presse en Alaska, le vendredi 15 août 2025. ©Getty Images

Les présidents américain et russe se sont quittés à l’issue d’un sommet très médiatisé et à fort enjeu, vendredi à Anchorage, en Alaska. Donald Trump et Vladimir Poutine ont qualifié leurs discussions de « productives », mais n'ont pas réussi à conclure un accord sur l'Ukraine.

« Nous n’y sommes pas, mais nous avons fait des progrès. Il n’y a pas d’accord jusqu’à ce qu’il y ait un accord », a averti Donald Trump, avant de redécoller pour Washington.

Vladimir Poutine s’est toutefois montré plus optimiste, affirmant qu’un « accord » avait été trouvé, sans en dévoiler les détails.

Il a exhorté « Kiev et les capitales européennes » à traiter les évolutions de manière constructive et à ne pas « torpiller les progrès naissants ».

S’exprimant aux côtés de Poutine, Trump a promis d’informer le président ukrainien Volodymyr Zelensky ainsi que d'autres responsables concernés des résultats des discussions.

Dans un dernier commentaire en anglais, Vladimir Poutine a déclaré : « La prochaine fois à Moscou. »

Au début de la conférence de presse, le président russe a déploré l’effondrement des relations entre les États-Unis et la Russie, estimant qu’elles étaient « au plus bas niveau depuis la Guerre froide », appelant à passer de la confrontation au dialogue.

Il a souligné que les discussions s’étaient déroulées dans une « atmosphère constructive de respect mutuel » et avaient été « très utiles ».

Cependant, Poutine n’a donné aucun signe de changement dans la position russe sur l’Ukraine, réaffirmant ses critiques envers l’Occident, en particulier le soutien militaire massif des États-Unis à Kiev et l’éventuelle adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, dont Washington est la principale puissance.

Le président russe a toutefois ajouté que les « causes profondes » de la situation dans l'ex-République soviétique devaient être éliminées avant que la paix puisse être rétablie, une référence qui, selon les observateurs, indique un manque de changement dans la position.

Calendrier serré, participants de haut niveau

Le sommet, plus court que prévu, a duré environ deux heures et demie. L'entretien s'est déroulé dans un format restreint, à trois contre trois. 

Donald Trump était accompagné du secrétaire d’État américain Marco Rubio et de l’envoyé spécial Steve Witkoff, tandis que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le conseiller en politique étrangère Iouri Ouchakov épaulaient Vladimir Poutine.

Un déjeuner de travail plus large, réunissant de hauts responsables des deux délégations, a été annulé.

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Lors des rituels de bienvenue, Donald Trump a ordonné le survol de bombardiers B-2, perçu comme un geste illustrant la stratégie américaine de « prestige militaire ».

En amont du sommet, Trump avait ouvertement fixé comme objectif un accord sur l'Ukraine, tout en admettant ouvertement son incertitude quant à ses chances. Il avait même évoqué l'idée d'une rencontre entre Poutine et Zelensky en Alaska pendant le sommet.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV