TV
Infos   /   A La Une   /   Moyen-Orient   /   Asie   /   L’INFO EN CONTINU

Crise diplomatique entre Israël et l’Australie après l’interdiction d’entrée d’un homme politique israélien d’extrême droite

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong (à droite) et le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar.

L’Australie a condamné le régime israélien pour avoir révoqué les visas détenus par ses diplomates auprès de l’Autorité autonome palestinienne (AP), une mesure de représailles déclenchée par le refus de Canberra d’accueillir un homme politique israélien d’extrême droite.

La ministre des Affaires étrangères Penny Wong a condamné mardi les révocations de visas, les qualifiant de « réaction injustifiée » qui aggrave l'isolement du régime à un moment où, a-t-elle souligné, le dialogue doit être prioritaire.

« De telles mesures, de la part du cabinet du Premier ministre Benjamin Netanyahu, ont également sapé la diplomatie et les efforts internationaux en vue de la réalisation de la paix » , a-t-elle ajouté.

Canberra avait interdit Simcha Rothman, un homme politique proche de la coalition de Netanyahu, qui avait auparavant prôné le « nettoyage ethnique » des Palestiniens. Rothman devait prononcer une série de discours dans le pays.

En quelques heures, le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a annoncé qu'il retirait les visas des diplomates australiens.

Il est même allé plus loin, en demandant à l’ambassade israélienne à Canberra d’appliquer une surveillance accrue à toute future demande de visa émanant de responsables australiens.

Saar a déclaré que cette décision était également destinée à répondre à une décision antérieure du gouvernement australien de reconnaître l'État palestinien lors de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre.

 A lire: L'Australie condamne le blocage « scandaleux » de l'aide humanitaire à Gaza par Israël

Depuis le début de la guerre génocidaire israélienne à Gaza en octobre 2023, plusieurs pays, y compris des alliés historiques du régime israélien comme la France, ont pris des mesures similaires de reconnaissance de la Palestine.

Cette vague de soutien va directement à l’encontre de la campagne d’occupation et d’agression menée par le régime depuis des décennies contre les droits et la souveraineté des Palestiniens, y compris le génocide qui a jusqu’à présent coûté la vie à plus de 62 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.

Tout en saluant la perspective de ces reconnaissances, les détracteurs ont souligné la nécessité pour les alliés les plus fidèles du régime sioniste de cesser résolument de lui fournir des armes, ce qui s'est avéré être un facteur clé contribuant à ses projets expansionnistes et génocidaires.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV