L’Iran et l’Arménie ont signé 10 protocoles d’accord sur la coopération mutuelle lors d’une visite d’État du président Pezeshkian à Erevan pour renforcer les relations entre les deux pays.
Les documents ont été signés mardi 19 août par de hauts responsables des deux pays à la suite d’une réunion privée entre le président iranien, Massoud Pezeshkian, et le Premier ministre arménien, Nikol Pashinyan, à Erevan, capitale de l’Arménie.
Les protocoles d’accord, signés le deuxième jour de la visite de Pezehskian, couvrent un large éventail de domaines essentiels. Parmi eux figurent la diplomatie, l’économie, ainsi que les secteurs des mines et des industries. De plus, les accords portent sur des initiatives de développement routier et urbain, de santé, d’environnement, d’éducation, de culture, d’interaction sociale et de tourisme.
De plus, Pezeshkian et Pashinyan ont élaboré et signé une déclaration conjointe. Plus tôt dans la journée, une cérémonie d’accueil officiel a été organisée en l’honneur du président iranien au Palais présidentiel d’Erevan.
Accompagné du ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Aragchi et de plusieurs hauts responsables, Pezeshkian a rencontré la veille des iranologues de renom et des membres de la diaspora iranienne en Arménie, avant de participer à une réunion avec des chefs d’entreprise des deux pays.
Avant son voyage en Arménie, le président a affirmé que l’objectif de sa visite était de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays voisins et amis. Il a également précisé que la priorité de son gouvernement était de développer la coopération avec les pays dont la politique étrangère est alignée sur celle de Téhéran.
Cette visite a eu lieu moins de deux semaines après la signature d’un accord de paix entre le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, en présence de Donald Trump à la Maison-Blanche.
En réaction à l’accord, l’Iran a salué la paix régionale, mais a invariablement mis en garde contre les répercussions d’une intervention étrangère dans la région, soulignant qu’elle surveillait constamment les développements régionaux en cours afin de se prémunir contre toute ingérence injustifiée.
Le 11 août, Pezeshkian a rejeté les « exagérations » des médias concernant cette affaire, affirmant que « les demandes de la République islamique d’Iran ont été satisfaites » en ce qui concerne cette question.
À l’époque, le chef de l’exécutif avait identifié ces exigences comme étant le respect de la souveraineté des pays de la région, le respect de leur intégrité territoriale et l’opposition à toute modification des frontières régionales.