Pour la première fois, la famine à Gaza a enfin été confirmée vendredi dans le dernier rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), organisme chargé d’évaluer la faim dans le monde.
Selon le rapport de l’IPC, la situation à Gaza est catastrophique : « plus d’un demi-million de personnes sont en proie à la famine à Gaza et sont donc confrontées à l’inanition, à la misère et à des décès évitables ».
La famine devrait s’étendre à d’autres régions d’ici fin septembre, touchant environ 1,07 million de personnes, actuellement en situation d’insécurité alimentaire d’urgence.
Classer un territoire en situation de famine correspond au déclenchement de la catégorie la plus extrême, lorsque trois seuils critiques sont franchis, à savoir la privation alimentaire extrême, la malnutrition aiguë et les décès liés à l’inanition. La dernière analyse confirme désormais, sur la base d’éléments de preuve raisonnables, que ces trois critères sont réunis.
Analyse et décryptage avec Elie Hatem, juriste et spécialiste des questions internationales.
