Un commandant de peloton enrôlé dans la plus grande brigade d'infanterie de l'armée d'occupation a été tué par un engin explosif israélien lors d'un assaut à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
Dans un rapport publié, samedi 23 août, l’armée du régime israélien a confirmé qu'un commandant de peloton, le lieutenant Ori Gerlic, a été tué des suites de la détonation d'un engin explosif israélien, lors d'une offensive dans le sud de la bande de Gaza.
Enrôlé dans la plus grande brigade d'infanterie de l'armée israélienne, Ori Gerlic, âgé de 20 ans, appartenait au bataillon Shimshon de la brigade Kfir.
L'incident s'est produit vers 13h00, alors que les soldats du bataillon Shimshon menaient une attaque contre une cible qui appartiendrait, selon l'armée israélienne, au mouvement de résistance palestinien Hamas, depuis leur base d'opération dans le sud de la bande de Gaza, dans la ville de Khan Younès.
Pour des raisons encore à l'étude, un engin explosif de l'armée transporté par l'unité a explosé, blessant très grièvement le lieutenant Gerlic. Malgré les tentatives de sauvetage sur le terrain puis à l'hôpital Soroka de Beer Sheva, les médecins ont dû constater son décès.
L'incident mortel est confirmé par l’appareil de censure strict de l’armée occupante, qui, selon de nombreuses sources, s’efforce de dissimuler les décès du régime en temps de guerre.
Ainsi s'élève à 73, le nombre de morts survenus à la suite de ce que le régime appelle d'« accidents opérationnels ». L'armée israélienne mène actuellement une enquête pour déterminer les causes exactes de l'explosion de l'engin.
Ces développements ont toutefois provoqué l’indignation des colons du régime, qui ont déjà perdu une vingtaine de prisonniers détenus à Gaza à la suite d’attaques israéliennes aveugles et inconsidérées.
Depuis octobre 2023, date du début de la guerre contre Gaza, 899 soldats israéliens ont perdu la vie, un chiffre qui atteste une pure sous-estimation, selon des rapports vérifiés sur la campagne de censure fébrile du régime.
Les responsables israéliens ont criminalisé la documentation et la diffusion des preuves des morts et des destructions infligées au régime à la suite d’opérations régionales concertées de représailles.
Ils ont également adopté des directives controversées, telles que le « Protocole Hannibal », qui exhorte les forces israéliennes à tirer sur elles-mêmes si elles sont capturées, arguant qu’un soldat mort est préférable à un soldat encore vivant mais en captivité.
