TV

Netanyahu bloque délibérément les négociations de paix à Gaza (Hamas)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Bassem Naïm, membre du Bureau politique du Hamas. ©Getty Images

Un haut responsable du Hamas a condamné le refus du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, d'accepter la dernière proposition des médiateurs visant à instaurer un cessez-le-feu à Gaza.

Bassem Naïm, membre du Bureau politique du Hamas, a déclaré dimanche 24 août que Netanyahu bloquait délibérément les négociations de paix à Gaza pour se protéger, défendre son cabinet d'extrême droite et intensifier la guerre contre la population de Gaza.

Il a mentionné de récents articles de presse indiquant que le régime sioniste avait rejeté un accord partiel avec le Hamas, prétendant que le régime de Tel-Aviv souhaitait un accord global avec le soutien des États-Unis.

Naïm a souligné que le Hamas n'avait reçu aucune réponse officielle à sa dernière offre de cessez-le-feu, ni aucune nouvelle proposition d'accord global.

Le mouvement, a-t-il ajouté, avait accepté plusieurs accords de trêve, dont celui récemment proposé par les médiateurs du Caire, mais qu'Israël les avait tous rejetés.

Bassem Naïm a, par ailleurs, condamné le soutien indéfectible des États-Unis à Israël, appelant les pays arabes et islamiques à accroître la pression politique, diplomatique et économique sur le régime sioniste.

Plus tôt dans la journée de dimanche, le Hamas a déclaré dans un communiqué que l'approbation par Netanyahu du plan d'occupation de la ville de Gaza mettait au grand jour sa détermination à faire obstacle à tout accord de cessez-le-feu.

« Nous avons accepté un accord partiel, tout en nous déclarant prêts à conclure un accord global ; cependant, Netanyahu rejette toute solution », a enchéri le Hamas.

Cela fait suite à l'acceptation par le Hamas d'une proposition de cessez-le-feu, qui répondait à la plupart des exigences formulées par Israël et son principal allié, les États-Unis.

Néanmoins, Israël a immédiatement lancé une nouvelle offensive pour s'emparer de la ville de Gaza, qui abrite près d'un million de civils déplacés.

Cette nouvelle offensive a eu lieu malgré les appels urgents des Nations Unies à suspendre l'agression, dans un contexte de famine et de destruction que les organisations humanitaires qualifient d'« inimaginables ».

Mahmoud Mardawi, haut responsable du Hamas, a, de son côté, déclaré qu'un accord global pour mettre fin à la guerre génocidaire d'Israël contre Gaza était possible, pourtant Netanyahu sabotait délibérément les négociations et insistait sur la poursuite de l'offensive.

Depuis le déclenchement de la guerre génocidaire contre Gaza en octobre 2023, les forces israéliennes ont tué au moins 62 700 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.

En outre, le régime de Tel-Aviv a coupé l'approvisionnement en nourriture, en eau, en électricité et en médicaments dans le territoire palestinien assiégé.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV