À l’issue de récentes discussions avec des représentants politiques de la troïka européenne (France, Allemagne et Royaume-Uni), le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, chargé des affaires juridiques et internationales, a insisté sur la nécessité pour les trois pays européens et le Conseil de sécurité de l’ONU de laisser suffisamment de temps à la diplomatie.
Il a affirmé que l’Iran demeure fermement engagé en faveur d’une approche diplomatique, visant à trouver une solution qui soit bénéfique pour les deux parties impliquées dans les négociations.
Dans un message publié sur le réseau X, Kazem Gharibabadi a indiqué que lui-même et Majid Takht-Ravanchi, vice-ministre des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, avaient participé à une rencontre avec les représentants politiques européens, au cours de laquelle les deux parties ont présenté leurs positions respectives sur la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU.
En réaffirmant l’engagement de l’Iran en faveur d’une solution diplomatique mutuellement bénéfique, Kazem Gharibabadi a souligné l’importance pour les trois pays européens et le Conseil de sécurité de l’ONU de prendre des décisions judicieuses. Il a estimé qu’il était temps de privilégier le dialogue et de favoriser un climat propice à la diplomatie.
Le deuxième cycle de négociations entre la République islamique d’Iran, les trois pays européens signataires de l’accord nucléaire de 2015 (France, Allemagne, Royaume-Uni) et le représentant de l’Union européenne, après l'agression américano-israélienne de juin dernier, s’est tenu ce mardi 26 août à Genève, siège européen de l’ONU. La réunion s’est déroulée au niveau des vice-ministres des Affaires étrangères en présence du chef adjoint de la politique étrangère de l’UE.