Le régime d'occupation israélien a mené de nouvelles frappes aériennes et une opération avec des troupes héliportées sur une banlieue sud de la capitale syrienne, Damas.
Les médias syriens affiliés à Hayat Tahrir al-Cham (HTC) ont rapporté que les attaques de mercredi visaient une ancienne base de l'armée syrienne à Kiswah.
De plus, une source militaire syrienne a révélé que l'armée israélienne avait effectué un atterrissage aérien sur la base en utilisant quatre hélicoptères.
L'armée d'occupation a déployé des dizaines de soldats et du matériel de recherche, alors qu'elle a passé plus de deux heures sur le site, a ajouté la source
Cependant, aucun affrontement direct entre les forces israéliennes et syriennes n'a été signalé.
Le raid intervient un jour après que des frappes de drones israéliens près de Kiswah ont tué six soldats syriens.
Le ministère des Affaires étrangères du régime de HTC a condamné les attaques meurtrières de mardi, les qualifiant de « grave violation du droit international » et de « violation flagrante de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie ».
« Cela s'inscrit également dans le contexte des politiques agressives répétées menées par l'occupation israélienne pour saper la sécurité et la stabilité dans la région », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Le ministère a également appelé la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité de l'ONU, à assumer ses responsabilités juridiques et morales en obligeant Israël à cesser ses violations contre la Syrie.
Depuis décembre 2024, le régime israélien a lancé des centaines d'attaques aériennes contre la Syrie, après que les éléments armés dirigés par HTC ont annoncé la chute du gouvernement du président Bachar al-Assad à la suite d’une attaque rapide de deux semaines.
Israël a également étendu son occupation de la Syrie en s’emparant de la zone dite tampon, qui sépare les hauteurs du Golan occupé du reste du pays arabe, en violation d’un accord de désengagement de 1974.
Les experts estiment que l'inaction de HTC et ses ouvertures en faveur d’une normalisation avec Israël ont donné au régime une plus grande marge de manœuvre pour voler davantage de terres syriennes et monter des actes d'agression contre le pays.
