Un nouveau sondage révèle que la majorité des Libanais s’opposent au désarmement du Hezbollah avant l’obtention de garanties, a rapporté la chaîne Al Manar.
Selon un sondage réalisé par le cabinet d’études International Information, 58,2 % des personnes interrogées rejettent le désarmement du Hezbollah sans garanties concernant le retrait israélien et la cessation des violations.
Le taux le plus élevé d’opposants au désarmement du Hezbollah sans garanties a été enregistré parmi les chiites (96,3 %), tandis qu’il a diminué parmi les autres communautés, atteignant 59,3 % chez les druzes et 44,5 % chez les maronites, selon le sondage.
Par ailleurs, près des deux tiers des personnes interrogées (63,2 %) estiment que le désarmement du Hezbollah n’entraînera pas le retrait israélien ni la cessation des violations.
L’enquête a été menée entre le 21 et le 26 août auprès de 1 000 Libanais répartis dans différentes régions.
Le sondage a également révélé une divergence d’opinions quant à la possibilité que l’armée libanaise s’oppose au Hezbollah si celui-ci refuse de remettre ses armes dans le délai imparti.
54,4 % des personnes interrogées estiment que l’armée n’engagera pas d’affrontement avec le Hezbollah, tandis que 36,6 % pensent qu’elle pourrait recourir à la force pour retirer les armes, et 9 % se sont abstenues de préciser leur position.
Les résultats du sondage concordent avec ceux annoncés par le Centre consultatif d’études et de documentation (CCSD), qui avait mené un sondage plus tôt en août. Ce sondage révélait que 58 % des personnes interrogées s’opposaient au désarmement de la Résistance sans s’accorder sur une stratégie défensive.