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Les athlètes iraniennes demandent à Antonio Guterres la libération immédiate de Mahdieh Esfandiari

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'universitaire iranienne Mahdieh Esfandiari, détenue en France depuis le 28 février 2025 pour avoir soutenu les Palestiniens de la bande de Gaza.

Un groupe de 165 athlètes iraniennes a exhorté le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Antonio Guterres, à faire pression sur la France pour la libération de Mahdieh Esfandiari, universitaire iranienne détenue arbitrairement dans ce pays pour avoir dénoncé le génocide palestinien dans la bande de Gaza.

Mme Esfandiari, détenue dans un centre de détention près de Paris depuis fin février 2025, est accusée d’apologie du terrorisme, rien que pour avoir partagé des contenus sur le réseau social Telegram en solidarité avec la population de Gaza.

Dans leur lettre ouverte, les athlètes ont exprimé leurs inquiétudes quant à la détention « illégale et inhumaine » d’Esfandiari par les autorités françaises, dénonçant l’isolement cellulaire, les restrictions de mouvement et le refus de soins médicaux.

Demandant sa « libération immédiate et inconditionnelle », les figures sportives d’Iran ont averti que le maintien en détention de Mme Esfandiari permet de légitimer « la tromperie évidente de ceux dont les mains sont tachées du sang d’enfants innocents ».

Elles ont cité les mots de Mahdieh Esfandiari : « Le génocide est la honte de l’humanité, et le meurtre d’enfants est la honte de l’histoire », avertissant que le silence qui lui est imposé est le symbole d’une blessure profonde au corps de la liberté d’expression.

« Le silence face à cette injustice est se ranger du côté de l’oppression », ont-elles écrit, rappelant qu’une telle complicité sera enregistrée dans l’histoire.

« Aujourd’hui, le monde a plus que jamais besoin d’une voix unie contre l’oppression et la discrimination », ont-elles poursuivi.

Elles ont, par ailleurs, déclaré que la communauté internationale « doit rester consciente que la reconnaissance de la Palestine n’a de sens que si elle s’accompagne d’actions concrètes et d’une fermeté contre la répression et l’injustice, et non de restrictions à la liberté de pensée et d’expression ».

Le ministère iranien des Affaires étrangères a protesté à plusieurs reprises, auprès des autorités françaises, convoquant l’ambassadeur de Paris à Téhéran et exigeant une justification légale pour la détention d’Esfandiari. Pourtant, la France n’a fourni « aucune preuve juridique solide » justifiant cette action.

Le parquet français prétendent qu’Esfandiari fait l’objet d’une enquête pour « l’apologie du terrorisme » et des infractions liées aux réseaux sociaux ; les accusations que Téhéran et les défenseurs des droits humains rejettent fermement et qualifient de couverture politique pour cibler les voix critiques du régime israélien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV