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La cheffe de file du RN accuse Emmanuel Macron d’avoir fait de la France « une post-démocratie »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Marine le Pen, la cheffe de file du RN (Rassemblement National)

La présidente du groupe RN (Rassemblement National) à l’Assemblée Nationale, Marine Le Pen, a estimé dimanche au cours de son discours politique de rentrée, que la France se trouve en « état d’asphyxie démocratique ».

Elle accuse le président français, Emmanuel Macron, d’avoir fait de la France « une post-démocratie ».

« Nul ne peut se réjouir de l’état de la démocratie et des institutions françaises qui, à force d’avoir été foulées au pied par Emmanuel Macron et ses alliés depuis 2017, se trouve fragilisées comme jamais » a-t-elle lancé, pointant « les désistements et accords conclus en juillet 2024 (ndlr : élections législatives anticipées après la dissolution) pour empêcher le peuple d’être justement représenté à l’assemblée et le pays d’être gouverné ».

De fait, à la veille du vote de confiance qui se tiendra ce lundi 8 septembre au Palais Bourbon et devrait précipiter la chute du gouvernement de François Bayrou, Marine Le Pen appelle à « une alternance aussi rapide que possible » en raison de « l’urgence ».

« Notre devoir est de proposer un chemin de redressement à des millions de Français qui observent avec colère et désespoir leur pays » a-t-elle plaidé.

Évoquant le « bourbier économique » dans lequel se trouve la France, elle considère que celle-ci est devenue « l’homme malade de l’Europe ».

Et de poursuivre : « Notre déficit et notre dette ne sont que la somme de toutes les lâchetés et de tous les renoncements des dirigeants des quatre dernières décennies ».

Pour Marine Le Pen, la priorité du gouvernement doit être de « s’attaquer aux quatre grands tabous que sont l’immigration, le train de vie de l’État, les fraudes et la contribution de la France à l’UE ».

Ce discours de rentrée politique, prononcé depuis son fief d’Hénin-Beaumont, intervient alors que le RN a déjà annoncé qu’il ne voterait pas la confiance au gouvernement de François Bayrou.

François Bayrou devrait, de fait, quitter Matignon après cette échéance, faute d’avoir su convaincre les oppositions de la pertinence des mesures qu’il propose pour redresser le déficit budgétaire de la France.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV