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L'AIEA est « pleinement satisfaite » de l'accord de coopération avec l'Iran (Araghchi)

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Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi. (Archives)

Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a déclaré que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) était entièrement satisfaite des termes de l’accord récemment conclu avec la République islamique.

« Désormais, la coopération de l'Iran avec l'AIEA suivra ce cadre, et ce dernier est pleinement satisfaite de l'accord », a déclaré, mercredi 10 septembre, le chef de la diplomatie iranienne, s'exprimant aux côtés de son homologue tunisien Mohamed Ali Nafti lors d'une conférence de presse conjointe mercredi à Tunis.

Araghchi s'est rendu à Tunis après avoir signé l'accord avec le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, la veille au Caire, pour ouvrir la voie à la reprise de la coopération entre les deux parties.

Téhéran a suspendu sa coopération en signe de protestation contre la dernière résolution anti-iranienne de l'organisme de surveillance nucléaire de l'ONU, utilisée par le régime israélien et les États-Unis pour tenter de justifier leur guerre non provoquée contre l'Iran en juin.

S'exprimant aux côtés de Grossi lors d'une conférence de presse qui a suivi la conclusion de l'accord, Araghchi a souligné comment la coopération de l'Iran pour la réalisation de l'accord traduisait la bonne volonté du pays, malgré le fait qu'il ait été confronté à l'agression.

Complétant ses propos aux côtés du responsable tunisien, le ministre des Affaires étrangères a rappelé que l'agression non provoquée avait rendu impossible pour l'Agence de poursuivre ses inspections comme auparavant.

« L'Agence a reconnu que la réalité sur le terrain avait changé et qu'un nouveau cadre de coopération était nécessaire. Nous avons donc négocié avec elle et avons pu finaliser ce cadre hier », a-t-il déclaré.

Le responsable a également remis en question les objections soulevées par certains pays à l'égard de l'accord, soulignant que ces mêmes États avaient pour habitude d'exhorter à poursuivre la coopération entre les deux parties.

L'Agence, a déclaré Araghchi, « est la seule autorité internationale chargée d'examiner le statut nucléaire des pays ». « Si elle parvient à un accord avec un pays, elle prend certainement en compte ses considérations techniques », a-t-il ajouté.

Il a ainsi rejeté les allégations de certains pays, qui accusent l'Iran de non coopération avec l'Agence.

Le plus haut diplomate iranien n’a nommé aucun parti en particulier, mais les États-Unis, le régime israélien et leurs principaux alliés occidentaux – le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne – ont exercé une pression considérable sur l'Agence pour la forcer à prendre des mesures anti-iraniennes.

Israël cherche à exercer une « domination totale » sur la région de l’Asie de l'Ouest

Lors de ses déclarations, Araghchi a condamné l'agression meurtrière généralisée du régime israélien dans toute la région de l'Asie de l’Ouest, notamment dans la bande de Gaza, au Liban, en Syrie, au Yémen et, plus récemment, au Qatar.

« La menace posée par le régime sioniste est la plus grande menace pour la paix et la sécurité dans la région, et y faire face nécessite une décision collective au niveau régional. »

« Si elle n’est pas correctement contenue, Tel-Aviv poursuivra ses tentatives d’étendre son occupation à travers la région et continuera à essayer de la démembrer, elle et ses pays musulmans », a déclaré Araghchi.

À titre d’exemple, il a cité la campagne en cours du régime pour « démembrer » la Syrie après avoir étendu la zone sous son occupation à une zone désormais « plus grande que toute la bande de Gaza ».

« Israël cherche à dominer totalement la région, à établir un « Grand Israël » et à affaiblir et démembrer tous les pays musulmans. »

Contrer la menace

Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que les nations de la région devaient affronter le régime sioniste principalement en rompant leurs liens politiques et économiques avec lui.

Les pays musulmans, a-t-il ajouté, doivent également le sanctionner et commencer à exercer une pression politique et économique sur les pays qui l'aident.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV