La jeune Iranienne Mahdieh Esfandiari, universitaire et militante pro-palestinienne de 39 ans est détenue arbitrairement depuis plus de six mois par la police française en banlieue parisienne.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a protesté à plusieurs reprises, auprès des autorités françaises, convoquant l’ambassadeur de Paris à Téhéran et exigeant une justification légale pour la détention d’Esfandiari. Pourtant, la France n’a fourni « aucune preuve juridique solide » justifiant cette action.
Le parquet français prétend qu’Esfandiari fait l’objet d’une enquête pour « l’apologie du terrorisme » et des infractions liées aux réseaux sociaux ; les accusations que Téhéran et les défenseurs des droits humains rejettent fermement et qualifient de couverture politique pour cibler les voix critiques du régime israélien.
Analyse et décryptage avec André Chamy, juriste et spécialiste des questions internationales.