Lors du sommet arabo-islamique d’urgence à Doha, le président iranien Massoud Pezeshkian a fermement dénoncé les frappes israéliennes du 9 septembre, visant à assassiner les dirigeants du mouvement de résistance palestinien, Hamas, en pleine négociation de cessez-le-feu.
Il y voit une volonté délibérée de saboter les efforts diplomatiques visant à mettre fin à la guerre à Gaza. Pour Pezeshkian, cette attaque sur le sol qatari marque un tournant : « Plus aucun pays arabe ou musulman n’est à l’abri de l’agression israélienne », et seule une « unité régionale solide » peut faire face à un régime qu’il accuse d’agir en toute impunité, avec la complicité silencieuse des puissances occidentales.
Le débat de ce mercredi 17 septembre traite de cette question avec l’intervention de Ghada Huballah, géopolitologue et professeur à l’université islamique de Beyrouth et de Mohsen Abdelmoumen, journaliste indépendant et analyste politique depuis Bruxelles.
