TV
Infos   /   A La Une   /   Iran   /   L’INFO EN CONTINU

Les États-Unis et Israël cherchent à plonger la région dans des guerres sans fin (Baghaï)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï a déclaré qu’« Israël et les États-Unis ne souhaitent ni la paix ni la stabilité dans la région et cherchent à entraîner la région dans des guerres sans fin ».

Lors de sa conférence de presse hebdomadaire ce mercredi 17 septembre concernant l’agression d’Israël contre les dirigeants du Hamas à Doha, M. Baghaï a fait référence au rôle du Qatar dans l’organisation des pourparlers de paix pour un cessez-le-feu à Gaza, et noté : « Un pays qui a déployé des efforts considérables pour alléger les souffrances du peuple palestinien au cours des deux dernières années a lui-même été pris pour cible. »

Ce fait montre que le régime sioniste et les États-Unis tentent d’entraîner la région dans des guerres sans fin ; des guerres qui ne servent que les intérêts de Tel-Aviv et de Washington.

Le 9 septembre, le régime israélien a mené une attaque par missiles sur un quartier résidentiel de Doha, cherchant à cibler les dirigeants du Hamas, qui se réunissaient pour discuter d’une proposition du président américain Donald Trump pour un cessez-le-feu à Gaza. Les principaux dirigeants du Hamas ont pourtant survécu à l’attaque ; même si cinq membres du groupe de résistance et un agent de sécurité qatari ont été tués.

« Compte tenu des développements des deux dernières années, aucun pays ne peut se considérer à l’abri de l’empiétement et de l’agression du régime sioniste », a poursuivi le responsable iranien, ajoutant que cela ne se limite même pas aux pays islamiques.

Le passé du régime, a-t-il poursuivi, montre combien d’opérations terroristes il a menées contre les Palestiniens ou contre ceux qui s’opposaient à sa politique, même dans certains pays européens.

Concernant le rôle des États-Unis dans cette attaque, M. Baghaï a affirmé qu’il était peu probable que l’attaque ait eu lieu sans la coordination et sans le soutien de Washington.

« Pratiquement, dans chaque acte criminel du régime sioniste, on peut trouver les traces de la complicité des États-Unis », a-t-il indiqué.

Il a exhorté les pays de la région à « prendre des mesures urgentes et fondamentales pour établir une région sûre en s’appuyant sur leurs propres capacités ».

Commentant la normalisation des relations entre les pays de la région et Israël, il a déclaré que l’Iran s’était opposé au processus de normalisation depuis toujours, déclarant que s’engager avec le « régime occupant, génocidaire et terroriste » signifiait en réalité « normaliser le crime et l’agression ». 

« Nous avons constamment mis en garde tous les pays, en particulier les États de la région, contre cette décision », a déclaré le porte-parole.

Il a noté que la question est désormais devenue une « demande publique au sein de la communauté internationale », de nombreuses nations en dehors du monde islamique ayant rompu leurs liens avec Israël.

Citant le droit international et les « enseignements religieux, moraux et humanitaires », il a estimé que les pays musulmans devaient désormais « reconsidérer leurs relations » et « démontrer concrètement leur opposition aux crimes commis contre le peuple palestinien innocent ».

Il a également noté que des instances en Europe font pression pour restreindre les liens économiques et exclure les athlètes israéliens des compétitions internationales.

Concernant la création d’un mécanisme politique, diplomatique et de sécurité conjoint pour un bloc régional efficace ou une OTAN islamique, il a déclaré que les pays de la région reconnaissent de plus en plus Israël comme une « menace réelle et sérieuse ».

La République islamique « ne fera fi d’aucun effort » pour construire un mécanisme de « sécurité interne en Asie de l’Ouest », une vision souvent qualifiée d’« OTAN islamique ».

Il s’agit d’un « point fixe à l’ordre du jour » des discussions avec les partenaires régionaux, soulignant que la préservation de la stabilité exigeait « un travail partagé et une coopération, sans dépendre d’acteurs extérieurs ».

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV