Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a fermement réfuté le déni du Royaume-Uni concernant le génocide perpétré par le régime israélien dans la bande de Gaza depuis octobre 2023, appelant Londres et les autres alliés de Tel-Aviv à cesser leur complicité dans ces atrocités.
Esmaïl Baghaï a fait ces remarques, ce jeudi 18 septembre dans un message sur X, à l’encontre du ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, qui, dans une lettre adressée au Parlement britannique le 1er septembre, avait prétendu que le régime ne commet pas de génocide dans la bande côtière.
Plus précisément, Lammy aurait déclaré à l’époque dans sa lettre que le gouvernement britannique « n’a pas conclu » que le régime commet une agression génocidaire à Gaza puisque, selon le secrétaire d’État, un génocide se caractérise par une intention spécifique de détruire, complètement ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux.
En réponse, le porte-parole iranien a cité les conclusions de la Commission d’enquête mandatée par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, qui a, au contraire, souligné que les responsables et les forces du régime « ont nourri et continuent de nourrir » une telle intention génocidaire envers les plus de deux millions d’habitants de Gaza.
M. Baghaï a ajouté que cette analyse juridique de 72 pages a examiné des faits et des chiffres vérifiables ; elle ne laisse, donc, aucun doute quant à la véritable nature génocidaire des cruautés et atrocités commises par le régime à Gaza.
Par la suite, le responsable iranien a condamné la complicité persistante du Royaume-Uni et des autres alliés du régime dans ces atrocités, avertissant que « Les soutiens et apologistes du régime génocidaire doivent assumer leurs responsabilités juridiques et morales et cesser de participer activement et de se rendre complices du génocide du peuple palestinien. »
Outre ces exemples de déni, Baghaï a fait référence aux autres moyens de soutien politique que les États alliés d’Israël lui ont apportés, notamment l’utilisation de leur droit de veto en sa faveur sur la scène internationale et les tentatives de blanchir ses crimes par d’autres façons. Ces alliés ont fourni directement à Tel-Aviv des armes mortelles et des renseignements, surtout les coordonnées des attaques.
La guerre de génocide a jusqu’à présent coûté la vie à plus de 65 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et a fait des milliers de disparus, ensevelis sous les décombres ou victimes de disparitions forcées.
Cette guerre a également affligé le territoire palestinien densément peuplé en dévastant la quasi-totalité de ses infrastructures et en le soumettant à un siège quasi total.
