En France, des manifestants pro-palestiniens ont appelé au boycott de la chaîne de supermarchés Carrefour pour son soutien au régime sioniste, qui ne cesse de massacrer la population civile dans la bande de Gaza assiégée.
Des manifestants dans une banlieue nord de Paris se sont rassemblés, ce jeudi 18 septembre, devant un magasin Carrefour en raison de son soutien à Israël.
Des manifestants pro-palestiniens se sont rassemblés devant le supermarché Carrefour à Saint-Denis, appelant au boycott de la chaîne qu’ils accusent de soutenir Israël.
Les manifestants portaient une banderole du mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), sur laquelle on pouvait lire : « Boycott de l’apartheid israélien ».
Sur le site de la manifestation, une grande banderole aux couleurs verte, noire et rouge du drapeau palestinien, portant l’inscription « La Palestine vivra. Sumud », était également étendue au sol.
Israël a fermé les points de passage de Gaza depuis le 2 mars, empêchant l’entrée des camions de nourriture et d’aide humanitaire, malgré des centaines de véhicules en attente à la frontière. Cette mesure a aggravé la catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza, laissant les habitants sans accès aux fournitures de base.
Depuis octobre 2023, l’armée israélienne a tué plus de 65 000 Palestiniens, dont la majorité sont des femmes et des enfants, à Gaza. Les bombardements incessants ont rendu le territoire assiégé inhabitable et provoqué une famine généralisée ainsi que la propagation de maladies.
Ce jeudi également, les États-Unis, alliés de longue date du régime sioniste, ont exercé leur droit de veto pour bloquer une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent dans la bande de Gaza. Il s’agissait du sixième veto de ce type depuis le déclenchement de la guerre génocidaire israélienne, il y a près de deux ans.
La résolution avait été rédigée par les dix membres non permanents du Conseil – Algérie, Danemark, Grèce, Guyana, Pakistan, Panama, Corée du Sud, Sierra Leone, Slovénie et Somalie – et soutenue par 14 des 15 membres du Conseil. Les États-Unis y ont opposé leur veto jeudi.
La résolution exigeait l’entrée et la distribution sans restriction de l’aide humanitaire à Gaza et mettait l’accent sur le rétablissement des services essentiels dans un contexte de famine confirmée et d’escalade des offensives militaires israéliennes dans le territoire assiégé palestinien.
