Le 22 septembre 2025, une avancée diplomatique majeure a eu lieu à l’Assemblée générale des Nations Unies, alors que la France et plusieurs autres pays européens ont officiellement reconnu l’État palestinien, marquant un tournant dans la reconnaissance internationale de la Palestine après près de deux ans de guerre à Gaza.
Cette reconnaissance, portée par des nations comme la France, le Luxembourg, Malte et Saint-Marin, a été un écho fort des appels à la fin du génocide à Gaza et à une solution à deux États.
Le président français, Emmanuel Macron, a ouvertement exprimé le soutien de son pays à la Palestine, qualifiant cette démarche de « voie vers des négociations utiles » pour les parties en conflit.
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, a appelé à l’admission de la Palestine en tant qu’État membre à part entière de l’ONU, tandis que d’autres nations comme le Sénégal, l’Irlande et le Luxembourg ont souligné l’urgence de mettre fin à la brutalité à Gaza.
Cependant, cette vague de reconnaissance n’a pas été unanime. Les positions de l’Italie et de l’Allemagne demeurent un obstacle, ces pays n’ayant pas encore reconnu l’État palestinien, restant alignés sur une politique plus nuancée vis-à-vis du conflit israélo-palestinien. Ce blocage diplomatique met en lumière les fractures au sein de l’UE et des tensions persistantes dans la politique internationale concernant la Palestine.
Bernard Cornut, géopolitologue français, réagit.