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L'Iran ne cédera pas à la coercition, l'histoire l'a prouvé et le prouvera à nouveau (Araghchi)

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Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi. ©IRNA

Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi avertit les pays occidentaux qui tentent de soumettre l'Iran à la coercition que leurs tentatives sont vouées à l'échec, comme cela a toujours été le cas dans le passé.

Le premier diplomate iranien a fait ces remarques dans une lettre adressée, ce samedi 27 septembre, au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, concernant les tentatives du Royaume-Uni, de la France et de l'Allemagne visant à rétablir les sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU contre la République islamique.

La lettre souligne que les alliés ont choisi de suivre la voie de la confrontation plutôt que celle de la coopération, malgré les déclarations de Téhéran selon lesquelles il est prêt à recourir à la diplomatie pour trouver des solutions justes, équilibrées et durables.

Le chef de la diplomatie iranienne a ainsi rejeté les estimations qui « supposent à tort que l’Iran cédera à la coercition ».

M. Araghchi a affirmé que « l'histoire a prouvé que cette hypothèse était fausse – et elle le prouvera à nouveau ».

 « L'Iran défend fermement ses droits souverains »

Le ministre iranien des Affaires étrangères a réitéré que la République islamique d’Iran continuerait de défendre fermement ses droits et intérêts souverains.

Il a également averti que « toute tentative de nuire à l'Iran entraînerait des réponses appropriées », avertissant que l’entière responsabilité en incomberait à ceux qui privilégient la confrontation et la pression à la coopération.

A lire: L'Iran déclare les tentatives de la troïka européenne visant à réactiver les sanctions de l'ONU « légalement nulles et non avenues »

En août, le trio européen a déclenché le mécanisme de « snapback » prévu par l'accord nucléaire de 2015 entre l'Iran et le groupe 5+1 (Chine, Russie, France, États-Unis, Royaume-Uni et Allemagne) pour rétablir les sanctions.

La décision repose sur des décennies de tentatives injustifiées de ces pays d'accuser l'Iran de « violer ses engagements nucléaires  », malgré l'absence de toute preuve quelconque dans les 15 rapports d'enquête approfondis de l'Agence internationale de l'énergie atomique.

Vendredi, les États-Unis la troïka européenne et de nombreux pays qui les soutiennent ont opposé leur veto à un projet de résolution soumis par la Chine et la Russie visant à retarder la mise en oeuvre du « snapback ».

 Araghchi a réaffirmé que de telles tentatives étaient « juridiquement et procéduralement viciées et donc nulles et non avenues ».

M. Araghchi a rappelé que les États occidentaux avaient perdu tout droit de déclencher le rétablissement des sanctions dans la mesure où ils avaient déjà violé l'accord nucléaire. Il a pourtant réitéré la volonté de l'Iran de recourir à la diplomatie.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a également exhorté l’ONU à empêcher l’Occident de faire un usage abusif de ses mécanismes, affirmant qu’« aucune ressource de l’ONU ne devrait être allouée » à la réactivation des comités ou panels de sanctions mis en place en 2006 pour faire appliquer les interdictions économiques.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV