Des milliers de personnes se sont mobilisées à travers la France pour défendre le climat et la justice sociale.
Autour du mot d’ordre « Climat, justice, libertés », plusieurs milliers de personnes ont défilé dans quelque 70 villes françaises dimanche 28 septembre. À Paris, la marche a relié la gare du Nord à la place de la République, avec des manifestants « inquiets pour leur avenir ».
À Strasbourg, Paris, Bordeaux, les slogans résonnaient avec force : « Justice sociale et climatique, même combat », « On veut une mégabassine de droits », « Manger les riches »… Ces messages reflétaient la diversité des revendications portées par des associations telles que Greenpeace, Alternatiba, Action Justice Climat, Attac.
Ces collectifs ont organisé 70 rassemblements partout en France pour affirmer qu’un autre avenir est possible face aux crises écologiques, sociales et démocratiques, à l’approche de la conférence de Belém 2025 sur les changements climatiques, la COP 30, sous l’égide des Nations unies.
À Paris, près de trois mille manifestants ont été recensés par les autorités, avec la présence de partis de gauche comme La France Insoumise, le Parti socialiste, Place publique et les écologistes. « Le capitalisme pollue et détruit, détruisons le capitalisme », pouvait-on lire sur une pancarte brandie dans le cortège parisien.
À Lyon, la préfecture a comptabilisé 700 participants lors du rassemblement matinal, tandis que plusieurs centaines de manifestants ont défilé dans les rues de Montpellier.
À Nantes, peu avant midi, la manifestation a débuté en musique, portée par des banderoles proclamant « Justice climatique et sociale, même combat » et « Climat, justice, liberté, ils détruisent, on s’organise ».
À Strasbourg, Louve Laval, 23 ans, militante de Greenpeace, a souhaité commémorer les dix ans de l’accord de Paris sur le climat, et dénonce « l’inaction des États en matière de droits humains, d’environnement, de climat ».
À Rennes, une centaine de personnes s’est rassemblée place de la République pour débattre des grandes questions du climat, de la justice et des libertés. Répondant à l’appel national, cinq associations rennaises ont coorganisé cet événement de dernière minute. « Bien que chacune agisse dans des domaines spécifiques, nous sommes toutes unies par l’urgence climatique », affirme Julie, membre d’Alternatiba Rennes.