Le président iranien Massoud Pezeshkian a qualifié d’« inacceptable », la réimposition des sanctions de l’ONU, affirmant que Téhéran était resté à la table des négociations « jusqu’au dernier moment » à la recherche d’une solution équitable.
S’exprimant lors d’une réunion du cabinet dimanche 28 septembre, M. Pezeshkian a dénoncé le comportement irrationnel des États-Unis face aux efforts diplomatiques sincères de l’Iran concernant la question nucléaire.
Vendredi, les États-Unis et leurs alliés de la troïka européenne, ont opposé leur veto à un projet de résolution présenté par la Russie et la Chine, qui visait à retarder l’activation du mécanisme de « snapback » qui rétablirait les sanctions nucléaires imposées par les alliés occidentaux et le Conseil de sécurité de l’ONU contre l’Iran.
M. Pezeshkian a déclaré que « toute restriction ou sanction est, de notre point de vue, absolument répréhensible et inacceptable », ajoutant : « Nous avons été présents à la table des négociations jusqu’au dernier moment, dans le but de parvenir à une solution juste et logique ».
Il a critiqué l’attitude de la partie adverse, pour vouloir « s’approprier de tous nos actifs en échange de quelques mois d’opportunité », avant de formuler de « nouvelles exigences », une approche qui, selon lui, « ne sera jamais acceptée ».
Il a pointé du doigt les tactiques d’intimidation des États-Unis, affirmant que, conformément au Saint Coran, « les tyrans ne seront jamais satisfaits de nous tant que nous ne nous soumettons pas à leur volonté ; or cela n’arrivera jamais ».
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Le président iranien a souligné les tentatives infructueuses des États-Unis pour perturber et saboter les exportations iraniennes au plus fort des sanctions et de la guerre.
Il a comparé la richesse en ressources naturelles de l’Iran à la celle d’autres pays, déclarant :« De nombreux pays dans le monde ne disposent pas de ressources pétrolières ou gazières mais sont contraints d’en importer pour couvrir leurs besoins internes ; pourtant, ils ont avancé avec sérieux sur la voie du développement et du progrès. »
L’Iran, a-t-il indiqué, en s’appuyant sur « la compétence de ses experts, de ses élites et la solidarité du peuple », sera en mesure de réduire sa dépendance au pétrole et de poursuivre ses programmes de développement avec force.
M. Pezeshkian a réaffirmé que l’Iran « n’a jamais cherché à acquérir des armes nucléaires, et ne le fera pas », une position fondée non seulement sur la politique officielle, mais également sur une fatwa et des principes religieux.
Il a exprimé la volonté de l’Iran d’engager un dialogue « juste et équitable », tout en rejetant toute négociation susceptible d’entraîner le pays dans de « nouveaux problèmes et enjeux ».
