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Les deux guerres imposées à l'Iran ont « consolidé » la dissuasion et la puissance du pays (CGRI)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le général de brigade Ali Mohammad Naïni, porte-parole du Corps des gardiens de la Révolution islamique d'Iran (CGRI).

Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) affirme que les deux guerres qui ont été imposées à l’Iran ont « consolidé » la capacité de dissuasion et la puissance du pays dans la région.

Le général de brigade Ali Mohammad Naïni, porte-parole du CGRI, a déclaré que la nation iranienne était sortie victorieuse de la guerre imposée par l’Irak de 1980 à 1988 et de l’agression israélo-américaine de juin 2025, toutes deux lancées pour détruire et désintégrer la République islamique.

« Dans les deux guerres, l’ennemi a été vaincu et l’Iran n’a non seulement pas perdu un seul centimètre de son territoire, mais a consolidé sa capacité de dissuasion et son pouvoir de conquête. »

« L’ennemi partait du principe que l’Iran était faible et qu’il pouvait déclencher des émeutes pendant ces deux guerres ; mais l’Iran a remporté les batailles en s’appuyant sur ses capacités de défense, sa mobilisation populaire et son leadership avisé », a-t-il expliqué.

Malgré d’importants dégâts causés aux infrastructures iraniennes et des nombreuses victimes durant les huit années de guerre avec le régime de l’ancien dictateur Saddam Hussein, le pays n’est sorti que plus fort grâce à une autosuffisance dans la production d’armes stratégiques et s’est classé au premier rang dans le classement des puissances balistiques de la région, a noté le général iranien.

Même si le pays a connu une pénurie en ressources pendant la guerre des années 1980, lors de la récente agression de juin, il en a été tout autre. Les capacités de renseignement et militaires de la République islamique ont effectivement totalement changé la donne et consolidé l’autorité du pays dans la région, a-t-il également fait remarquer.

Ces déclarations interviennent après la Semaine de la Défense sacrée, qui commémore l’anniversaire de la guerre lancée par l’ancien dictateur irakien Saddam Hussein en 1980, moins de deux ans après la Révolution islamique.

Les Iraniens ont alors serré les rangs sous la direction du défunt fondateur de la République islamique, l’imam Khomeini, alors qu’ils se précipitaient sur les fronts de guerre pour repousser les forces irakiennes et libérer les territoires occupés.

La guerre a pris fin en 1988 avec un accord de cessez-le-feu, le dictateur irakien n’ayant réussi à atteindre aucun de ses objectifs et l’Iran n’ayant concédé aucun pouce de son territoire.

Les États-Unis et leurs alliés européens et régionaux ont aidé l’ancien régime irakien en lui fournissant un soutien militaire et en matière de renseignement pendant cette guerre.   

Les États-Unis ont encore une fois rejoint le régime israélien dans le bombardement des installations nucléaires iraniennes au début de cette année, lorsque le régime a lancé une agression flagrante et non provoquée contre l’Iran, déclenchant une guerre qui a tué au moins 1 064 personnes, dont des commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des civils iraniens.

En réponse, les forces armées iraniennes ont ciblé des sites stratégiques dans les territoires occupés ainsi que la base aérienne d’Al-Udeid au Qatar, la plus grande base militaire américaine en Asie occidentale.

Le 24 juin, grâce à ses opérations de représailles réussies contre le régime israélien et les États-Unis, l’Iran a réussi à imposer l’arrêt de l’attaque terroriste.

« L’Iran a tiré plus de 500 missiles vers les territoires occupés »

S’exprimant également lundi, le général de division Yahya Rahim-Safavi, conseiller militaire du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré que l’Iran avait lancé plus de 500 missiles vers les territoires occupés au cours de la récente guerre, infligeant d’importants dégâts aux infrastructures israéliennes, notamment aux raffineries, aux centrales électriques et aux centres de recherche.

Au moins 16 pilotes israéliens ont été tués dans des frappes de missiles iraniens sur le centre de formation des pilotes du régime sioniste, a-t-il ajouté.

L’impact de plusieurs missiles a été si puissant qu’il a ressemblé à un tremblement de terre, avec des secousses ressenties dans un rayon de trois kilomètres.

Le général Safavi a également déclaré qu’Israël gardait dissimulées des informations sur l’étendue des dégâts et des morts résultant des frappes iraniennes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV