Le président burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a récemment annoncé le lancement de la phase d’équipement des premières unités de la force conjointe de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
S’exprimant lors d’un entretien avec la presse nationale et internationale, le chef de l’État burkinabè a dévoilé que l’architecture opérationnelle de la force conjointe avait été définitivement arrêtée, avec l’établissement de son poste de commandement à Niamey, capitale du Niger, selon l’agence de presse Xinhua.
« Actuellement, il s’agit d’équiper les premières unités. Pour le Burkina Faso, le premier bataillon est opérationnel et ses équipements sont disponibles. Nous finalisons la formation du deuxième bataillon, qui atteindra sa pleine capacité dans un délai de deux mois », a précisé M. Traoré.
Il a précisé que le concept de cette force prévoyait que chaque pays membre de la Confédération de l’AES commande ses équipements selon un format commun prédéfini. Le président burkinabè a ajouté que les trois pays menaient déjà conjointement des opérations antiterroristes.
« Donc, c’est déjà le début de la force. Peu importe la situation qui se passe entre le Burkina, le Niger et le Mali, nos forces arrivent déjà à se coordonner pour travailler », a-t-il noté.
Fin janvier 2025, les trois pays sahéliens ont annoncé la mise en place d’une force unifiée de 5 000 hommes pour lutter contre les groupes terroristes
La Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) a engagé des opérations militaires conjointes contre les groupes terroristes, particulièrement dans la périlleuse zone des trois frontières où se concentre la majorité des attaques. Cette coordination opérationnelle anticipée démontre l’urgence sécuritaire qui prévaut dans cette région stratégique.
