En Iran, le Conseil des gardiens de la Constitution a approuvé un projet de loi durcissant les peines pour les individus reconnus coupables d'espionnage au profit du régime israélien et des Etats-Unis.
Hadi Tahan Nazif, porte-parole du Conseil constitutionnel, a déclaré ce mercredi que l'instance avait validé ce projet de loi qui « durcira les sanctions à l'encontre des individus reconnus coupables pour espionnage et collaboration avec le régime sioniste et les pays hostiles en matière de sécurité et d'intérêts nationaux », ainsi qu'un autre projet de loi visant à « réglementer les drones non civils ».
Le texte avait été présenté le 23 juin devant le Parlement alors que le pays faisait face à la guerre israélo-américaine non provoquée qui a fait de nombreuses victimes.
M. Nazif a déclaré que le Conseil constitutionnel, chargé de superviser la législation, a estimé que les amendements étaient conformes à la Constitution et à la charia.
Le 13 juin, Israël a lancé un acte d’agression flagrant et non provoqué contre l’Iran, déclenchant une guerre de 12 jours qui a tué au moins 1 064 personnes dans le pays, dont des commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des civils ordinaires.
Les États-Unis sont également entrés en guerre en bombardant trois sites nucléaires iraniens, ce qui constitue une grave violation du droit international.
En réponse, les forces armées iraniennes ont ciblé des sites stratégiques dans les territoires occupés ainsi que la base aérienne d’Al-Udeid au Qatar, la plus grande base militaire américaine en Asie occidentale.
Selon les rapports, plus de 700 espions affiliés à l'agence d'espionnage israélienne Mossad ont été arrêtés à travers l'Iran au cours de la guerre de 12 jours.
Les agences de sécurité iraniennes ont également démantelé de nombreuses installations de drones souterraines à Téhéran et dans d'autres villes exploitées par des agents du Mossad au cours des derniers mois.