TV

Le Comité international pour briser le siège de Gaza condamne Ben-Gvir pour avoir accusé de « terrorisme » les militants de la Flottille mondiale Sumud

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre israélien d’extrême droite, Itamar Ben-Gvir. (Archives)

Le Comité international pour briser le siège de Gaza a dénoncé ce vendredi 3 octobre les propos du ministre israélien d’extrême droite, Itamar Ben-Gvir, après la diffusion d’une vidéo. Selon des images relayées sur les réseaux sociaux, Ben Gvir a qualifié de « terroristes » les militants de la flottille Sumud avant leur acheminement vers une prison dans le désert du Néguev.

« Il n’est pas surprenant que les auteurs du génocide envoient leur ministre », indique le communiqué du Comité international pour briser le siège de Gaza.

Dans son communiqué publié sur le réseau social X, le Comité a déclaré qu’« il n’est pas surprenant que les auteurs criminels du génocide envoient leur ministre, paradant devant des militants venus de 50 pays à travers le monde, entouré de ses gardes ».

« Ce qui est surprenant », a ajouté le comité, « c’est que malgré leur contrôle de l’image à ce moment-là, ils n’ont pas pu enregistrer plus de 25 secondes sans entendre le slogan “Liberté pour la Palestine” lancé par les participants ».

Le groupe a indiqué que les slogans des militants avaient « brisé les oreilles » de Ben-Gvir et a salué les détenus pour avoir fait preuve de la même défiance et de la même résilience que tout au long de leur voyage d’un mois vers Gaza.

« Liberté pour la Palestine. Arrêtez le génocide. Brisez le siège », a conclu le comité.

Jeudi, les forces israéliennes ont attaqué la Flottille mondiale Sumud dans les eaux internationales, interceptant la majorité d’une cinquantaine de bateaux et navires, et arrêtant plus de 450 militants venus du monde entier. La flottille tentait de défier le blocus imposé par le régime israélien à la bande de Gaza et d’y acheminer une aide humanitaire.

Depuis le 2 mars, date à laquelle Israël a violé son accord de cessez-le-feu avec le Hamas, le régime israélien a fermé tous les points de passage frontaliers de l’enclave, bloquant l’entrée de l’aide humanitaire et aggravant encore plus la crise humanitaire déjà désastreuse à Gaza.

Israël a jusqu’à présent tué au moins 66 225 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, depuis qu’il a lancé la guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023. Les agences de l’ONU et des organisations de défense des droits humains ont à plusieurs reprises averti que Gaza devenait inhabitable, alors que la famine et les maladies s’y propagent rapidement.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV