Les attaques israéliennes se poursuivent dans la bande de Gaza assiégée malgré l’annonce de la conclusion d’un cessez-le-feu annoncé par les médiateurs qui devrait mettre fin à l’agression de deux ans contre l’enclave assiégée.
Les médias locaux ont rapporté jeudi que les forces israéliennes ont mené d’intenses bombardements dans plusieurs zones de la bande de Gaza, tuant et blessant des dizaines de personnes ces dernières heures.
De lourdes frappes aériennes et des bombardements d’artillerie ont été signalés dans la ville de Gaza et à Khan Younès pendant la nuit.
Des drones israéliens auraient également largué des bombes sur des civils à Gaza, le plus grand centre urbain du territoire palestinien. Les autorités sanitaires ont indiqué qu’au moins neuf personnes avaient été tuées dans ces attaques depuis l’aube.
Pendant ce temps, les chars israéliens ont bloqué la route d’al-Rasheed pour empêcher les Palestiniens déplacés de retourner chez eux dans le nord de Gaza depuis le sud.
Les forces israéliennes ont tiré par intermittence des balles réelles et des obus d’artillerie sur des civils.
Les nouvelles frappes interviennent après que les médiateurs américains, qataris et égyptiens ont annoncé jeudi matin qu’un accord avait été conclu entre Israël et le mouvement de résistance Hamas pour mettre fin à l’agression brutale israélienne.
Les deux parties se sont mises d’accord sur les détails de la première phase d’un accord qui « conduirait à la fin de la guerre, à la libération des captifs israéliens et des prisonniers palestiniens, et à l’entrée de l’aide humanitaire ».
Dans un communiqué, le Hamas a confirmé qu’un accord avait été conclu pour « mettre fin à la guerre à Gaza, assurer le retrait des forces d’occupation, permettre l’entrée de l’aide et faciliter un échange de prisonniers ».
Un porte-parole du Hamas a déclaré que les forces d’occupation israéliennes tentaient de manipuler les calendriers convenus, les listes de prisonniers et les étapes de retrait.
Il a ajouté qu’Israël continue de faire du surplace sur des questions clés, notamment le processus de retrait, les noms des prisonniers à libérer et le retour des Palestiniens déplacés.
« Nous appelons l’occupation à respecter ce qui a été convenu et exhortons les médiateurs à exercer des pressions », a-t-il déclaré, ajoutant que les médiateurs ont confirmé que l’accord marque le début de la fin de la guerre génocidaire à Gaza.
