L’Iran a condamné les agressions répétées du régime israélien contre le Liban, malgré l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024, les qualifiant de violations flagrantes de la Charte des Nations unies et des principes du droit international.
« Les violations continues de l'accord de cessez-le-feu par le régime sioniste et ses agressions militaires contre l'intégrité territoriale et la souveraineté du Liban constituent une violation flagrante de la Charte des Nations unies et du droit international », a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne Esmaïl Baghaï dans un communiqué publié ce dimanche 12 octobre.
Il a également critiqué l'inaction des États-Unis et de la France, en tant que garants de l'accord de cessez-le-feu, appelant à une action sérieuse et coordonnée de la communauté internationale pour mettre fin à l'anarchie et au bellicisme du régime israélien vis-à-vis du Liban et d’autres pays de la région de l’Asie de l’Ouest.
Ces déclarations interviennent après une série de frappes aériennes israéliennes sur le sud du Liban dans la matinée de samedi qui ont tué une personne et blessé sept autres.
L'Agence nationale de presse libanaise (NNA) a rapporté que 10 frappes aériennes israéliennes ont ciblé à l'aube, six dépôts d'équipements lourds situés entre les districts de Msayleh et d'an-Najjariyah, incendiant un bâtiment et d'autres engins de chantier, utilisés dans les travaux de déblaiement des décombres dans les villages dévastés par la guerre.
« Les frappes ont également complètement coupé la route de Msayleh en raison de graves dégâts et ont entraîné la mort d'un civil et blessé d'autres passants », indique le rapport.
Le Centre des opérations d'urgence de santé publique du ministère libanais de la Santé a déclaré dans un communiqué que les frappes aériennes avaient causé la mort d’un ressortissant syrien et blessé un Syrien ainsi que six Libanais, dont deux femmes.
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En raison de lourdes pertes subies au cours de près de 14 mois de guerre et de son incapacité à atteindre ses objectifs dans l’agression contre le Liban, Israël n’a eu d’autre choix que d’accepter un cessez-le-feu avec le Hezbollah, entré en vigueur le 27 novembre 2024.
Depuis l’entrée en vigueur de l’accord, les forces d'occupation ont mené de nombreuses attaques contre le Liban, y compris des frappes aériennes à travers le pays, en totale violation du cessez-le-feu.
Le 27 janvier, le Liban a annoncé sa décision de prolonger le cessez-le-feu avec Israël jusqu'au 18 février.
Bien que ce délai soit désormais dépassé, Israël occupe encore cinq régions stratégiques du sud du Liban, notamment Labbouneh, le mont Blat, la colline d'Owayda, Aaziyyeh et la colline d'Hammamis, toutes situées près de la frontière.
Le Liban a condamné la présence continue de militaires israéliens, la considérant comme une violation de l'accord de cessez-le-feu et du calendrier de retrait prévu.
