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Moscou accuse Washington de chercher à renverser le gouvernement vénézuélien sous prétexte de lutte antidrogue

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'ambassadeur de Russie auprès des Nations unies, Vassily Nebenzia. ©Reuters

La Russie a accusé les États-Unis d’orchestrer une tentative de « changement de régime » au Venezuela sous couvert d’une opération militaire antidrogue, après le déploiement de marines et de navires de guerre américains au large des côtes vénézuéliennes.

L’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia, a accusé les États-Unis de fomenter un coup d’État au Venezuela sous couvert d’une campagne antidrogue.

Washington a déployé des marines et des navires de guerre au large des côtes vénézuéliennes et mené des frappes aériennes contre des navires présumés de trafic de drogue.

Au moins quatre bateaux ont coulé, tuant plus de 21 personnes. Caracas a condamné cette opération, la qualifiant de violation de sa souveraineté, et a demandé une session d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, avertissant que l’opération visait à renverser le président Nicolas Maduro et menaçait la paix régionale.

Lors de la récente séance, Nebenzia a déclaré que la Russie « condamnait fermement » la campagne américaine, la qualifiant de « violation flagrante du droit international et des droits de l’homme ».

« Nous assistons à une campagne éhontée de pression politique, militaire et psychologique sur le gouvernement d’un État indépendant dans le seul but de changer un régime défavorable aux États-Unis », a-t-il déclaré, notant que le complot de coup d’État est mené « en utilisant les outils classiques des révolutions de couleur et des guerres hybrides en alimentant artificiellement une atmosphère de confrontation ».

La justification de Washington pour son action militaire « ressemble à un scénario parfait pour un blockbuster hollywoodien » dans lequel « les Américains sauvent une fois de plus le monde », mais en réalité, il s’agit d’une pure fiction, selon Nebenzia.

Il a souligné que l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime « ne considère même pas le Venezuela comme une plaque tournante du trafic de drogue », puisque 87 % de la cocaïne entrant aux États-Unis passe par l’océan Pacifique, auquel le Venezuela n’a pas accès.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV