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L'OMS alerte sur la crise de santé mentale qui sévit à Gaza et appelle à des services d'urgence

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des blessés des bombardements israéliens à l'hôpital Al-Shifa à Gaza, le 10 novembre 2023. ©AFP

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis en garde contre la crise de santé mentale qui sévit à Gaza, soulignant la nécessité d’apporter un soutien et des services d’urgence à la population palestinienne.

Dans un message publié dimanche 12 octobre sur X, l’agence OMS a déclaré que plus d’un million de personnes ont actuellement besoin d’un soutien et de services d’urgence, bien au‑delà de la demande.

Selon l’organisation, plus de 1 000 professionnels de santé aux premiers secours psychologiques ont été formés depuis octobre 2023, à la gestion des traumatismes et du deuil, à la santé mentale des enfants et des adolescents, et à la prise en charge des victimes de violences sexistes.

Par ailleurs, l’OMS a réitéré ses efforts accrus pour répondre aux besoins urgents et reconstruire le système de santé, soulignant que « l’expansion des services de santé mentale à tous les niveaux de soins – de la communauté à l’hôpital – sera un élément central de la réponse ».

Elle a souligné l’importance d’instaurer « un cessez-le-feu permanent », afin de pérenniser tout progrès dans l’amélioration des soins de santé, y compris les services de santé mentale.

Israël a, enfin, été contraint d’accepter, sous la pression internationale, un accord de cessez-le-feu fragile proposé par le président américain Donald Trump, visant à mettre fin à la guerre dans la région et à échanger des captifs avec les factions de la Résistance palestinienne.

Le 10 octobre, le cabinet du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé avoir approuvé un accord mettant fin à la guerre dans la bande de Gaza. En vertu de cet accord, l’armée israélienne serait tenue de se retirer jusqu’à la « ligne jaune » dans les 24 heures, après que le mouvement de résistance palestinien Hamas libérera les captifs israéliens dans les 72 heures.

Depuis le déclenchement du génocide par Israël contre la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, au moins 67 806 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués sans compter les corps disparus sous les décombres.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV