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États-Unis : Trump étend considérablement les restrictions de voyage à 39 pays

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’administration Trump annonce l’extension des restrictions de voyage à 20 pays supplémentaires et à l’Autorité palestinienne. ©MAXPPP

L’administration Trump a annoncé mardi l’extension des restrictions de voyage à 20 pays supplémentaires ainsi qu'à l’Autorité palestinienne, doublant ainsi le nombre de nations concernées par les restrictions drastiques annoncées plus tôt cette année sur les personnes autorisées à voyager et à émigrer aux États-Unis.

L’administration Trump a ajouté cinq pays à la liste des pays faisant l’objet d’une interdiction totale de voyager aux États-Unis, ainsi que les personnes voyageant avec des documents délivrés par l’Autorité palestinienne, et imposé de nouvelles restrictions à 15 autres pays.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts continus de l’administration pour durcir les critères d’entrée aux États-Unis en matière de voyage et d’immigration, ce qui, selon les critiques, empêche injustement des ressortissants d’un grand nombre de pays de voyager.

En juin, le président Donald Trump avait annoncé l’interdiction d’entrée aux États-Unis pour les citoyens de 12 pays et des restrictions pour ceux de sept autres.

À l’époque, l’interdiction concernait l’Afghanistan, le Myanmar, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen, et des restrictions renforcées avaient été imposées aux visiteurs en provenance du Burundi, de Cuba, du Laos, de la Sierra Leone, du Togo, du Turkménistan et du Venezuela.

Mardi, l’administration républicaine a annoncé l’extension de la liste des pays interdits d’entrée aux États-Unis, au Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Soudan du Sud et à la Syrie. L’administration a également imposé des restrictions de voyage totales aux personnes munies de documents de voyage délivrés par l’Autorité palestinienne, ce qui constitue la dernière restriction de voyage américaine en date à l’encontre des Palestiniens.

Quinze pays supplémentaires sont ajoutés à la liste des pays faisant l’objet de restrictions partielles: l’Angola, Antigua-et-Barbuda, le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Dominique, le Gabon, la Gambie, le Malawi, la Mauritanie, le Nigeria, le Sénégal, la Tanzanie, les Tonga, la Zambie et le Zimbabwe.

L’administration Trump a invoqué des préoccupations liées à l’application des lois sur l’immigration, à la politique étrangère et à la sécurité nationale pour justifier cette décision.

L’annonce de l’extension de l’interdiction de voyager devrait susciter une vive opposition de la part des critiques, qui estiment que l’administration instrumentalise des raisons de sécurité nationale pour interdire l’entrée aux ressortissants d’un grand nombre de pays.

« Cette interdiction étendue n’a rien à voir avec la sécurité nationale, il s’agit plutôt d’une nouvelle tentative honteuse de diaboliser des personnes simplement en raison de leur pays d’origine », a déclaré Laurie Ball Cooper, vice-présidente des programmes juridiques américains au sein de l’International Refugee Assistance Project (IRAP).

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV