Des sénateurs américains se sont déclarés préoccupés par la santé mentale du président américain Donald Trump. Parmi eux, un démocrate est même allé jusqu'à proposer un psychiatre pour lui.
Selon The Independent, le sénateur démocrate Al Franken a annoncé que ses collègues républicains s’inquiétaient de la santé mentale de Donald Trump, sans manquer de dire que ce dernier mentait beaucoup.
De son côté, Ted Lieu, représentant démocrate de la Californie au Congrès américain a déclaré avoir l’intention d’introduire une loi contraignant Donald Trump à consulter un psychiatre.
Dans un entretien accordé au Huffington Post et cité par la chaîne de télévision française LCI, le représentant du 33e district de l'État de Californie a affirmé :
« Il n’est pas normal que le président américain, en 24 heures, écrive à propos de la mort, de la destruction, des fausses informations et du Mal, ajoute-t-il. L’aspect le plus troublant, c’est qu’il y a clairement une déconnexion avec la réalité. Lors de sa première conférence de presse à la Maison Blanche, il aurait pu parler d’emplois ou de soins de santé. Il a parlé de la taille de la foule. Et il a menti. C’est une des choses les plus bizarres qu’on n'ait jamais vues en politique. D’autres mensonges avérés ont suivi : les 5 millions de personnes qui ont voté illégalement à l’élection présidentielle ; les autres pays que la Russie qui auraient été derrière les cyber-attaques ; les attentats terroristes que les médias auraient cachés à la population. C’est incroyablement dérangeant. Si vous ajoutez à cela ses attaques contre la liberté de la presse ou contre la légitimité des tribunaux, cela nous mène droit à l’autoritarisme. C’est pourquoi j’en ai conclu qu’il est un danger pour le pays tout entier. Là, tout de suite, sur un ordre de sa part, 4000 armes nucléaires pourraient être lancées. Les États-Unis pourraient être détruits. »
La Maison Blanche ne s’est pas encore prononcée sur le sujet.
Avant l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, certains de ses détracteurs disaient que son état de santé mental était une source d’inquiétude, affirmant que cela pourrait favoriser son départ.
L’amendement 25 de la Constitution américaine dit que si le président n'est pas en état d'exercer sa fonction suite à des problèmes physiques ou mentaux, il peut être destitué par deux tiers des voix du Congrès.