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« Violation choquante de l'éthique » : l'Iran dénonce le soutien ouvert de la vice-présidente de la CIJ à Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Kazem Gharibabadi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales. (Archives)

Un haut diplomate iranien a fustigé le soutien ouvert de la vice-présidente de la Cour internationale de justice (CIJ), Julia Sebutinde, à Israël, le qualifiant de « violation choquante de l'éthique judiciaire », dans le contexte de la guerre génocidaire menée par le régime sioniste contre Gaza.

« Violation choquante de l'éthique judiciaire : la vice-présidente de la CIJ se range ouvertement du côté d'Israël, un régime qui fait l’objet de multiples affaires devant la Cour », a écrit Kazem Gharibabadi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales, dans un message publié samedi 16 août sur son compte X.

En effet, Sebutinde, vice-présidente ougandaise de la Cour internationale de Justice, a déclaré le 10 août : « Le Seigneur compte sur moi pour me tenir aux côtés d'Israël et les signes de la « fin des temps » se manifestent en Asie de l’Ouest ».

Gharibabadi a ajouté que cette « partialité flagrante porte atteinte à la crédibilité de la CIJ et viole le principe fondamental d'impartialité judiciaire ».

Sebutinde a également exprimé sa déception face à la distance affichée par le gouvernement ougandais par rapport à sa position d'antan, déclarant : « Le monde entier était contre Israël, y compris mon pays. »

Les propos de Sebutinde ont immédiatement suscité une vive réaction du gouvernement ougandais. Adonia Ayebare, représentante permanente du pays auprès des Nations Unies, a indiqué sur X : « La décision de la juge Sebutinde à la CIJ ne représente pas la position du gouvernement ougandais concernant la situation en Palestine. »

Plus tôt en 2024, la juge de 71 ans était la seule du panel de 17 membres à exprimer son désaccord envers les six mesures conservatoires ordonnées par la Cour dans une décision concernant la « plausibilité » des accusations de génocide commis par Israël à Gaza.

En juillet 2024, elle était de nouveau la seule juge dissidente lorsqu'un panel de 15 juges a déclaré illégale l'occupation israélienne des territoires palestiniens, qui perdurait depuis des décennies.

Israël a lancé une guerre génocidaire contre la bande de Gaza le 7 octobre 2023, après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené l'opération surprise Tempête d'Al-Aqsa contre l'entité occupante, en réponse à la campagne de mort et de dévastation intensifiée du régime contre les Palestiniens.

L'assaut sanglant du régime israélien contre Gaza a déjà tué plus de 61 776 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.

En novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre de la Guerre, Yoav Gallant, pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité commis à Gaza.

Israël est également poursuivi pour génocide devant la CIJ pour sa guerre contre le territoire côtier assiégé

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV