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L'OMS promet de rester dans la ville de Gaza malgré l’ordre d’évacuation israélienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un garçon palestinien est accroupi sur les décombres d'un bâtiment sur le site d'une frappe israélienne sur un quartier résidentiel du quartier de Shujaiyya à Gaza, le 9 avril 2025. ©AFP

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé mercredi qu'elle allait rester dans la ville de Gaza en dépit des appels d'Israël pour que les habitants évacuent le principal centre urbain du territoire palestinien

« Aux civils de Gaza: l'OMS et ses partenaires restent dans la ville de Gaza », a indiqué l'organisation sur le réseau X. 

Près de deux ans après le début de la guerre génocidaire israélienne déclenchée le 7 octobre 2023, l'armée du régime a intensifié ces dernières semaines ses bombardements et offensives terrestres dans la ville de Gaza. 

L'armée a appelé mardi tous les habitants de la ville à en partir immédiatement vers le sud, avertissant qu'elle allait y frapper durement le mouvement palestinien Hamas.

L'ONU estime qu'environ un million de personnes vivent dans la ville de Gaza et ses alentours.

L'OMS a indiqué mercredi être « consternée » par l'ordre d'évacuation israélien, indiquant que la « soit-disant +zone humanitaire+ désignée par Israël dans le sud (...) ne dispose ni de la taille ni de l'envergure des services nécessaires pour soutenir les personnes déjà présentes, et encore moins les nouveaux arrivants ».

Près de la moitié des hôpitaux qui fonctionnent encore se trouvent dans la ville de Gaza, selon l'OMS, qui souligne que le système de santé « ne peut se permettre de perdre aucun de ces établissements restants ».

« Bien que les derniers ordres d'évacuation n'incluent pas encore les hôpitaux, les incidents passés montrent à quelle vitesse ils deviennent inopérants lorsque les combats bloquent l'accès aux patients, empêchent les ambulances d'y accéder et interrompent le réapprovisionnement de l'OMS et de ses partenaires », poursuit l'organisation.

L’OMS a, en outre, appelé à une action internationale rapide, appelant à un cessez-le-feu immédiat et à une meilleure protection du personnel médical, des travailleurs humanitaires et des civils dans le territoire déchiré par la guerre.

La guerre a provoqué un désastre humanitaire dans la bande de Gaza, où les quelque deux millions d'habitants plusieurs fois déplacés vivent dans des conditions très dures. L'ONU y a déclaré la famine. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV