Les forces armées israéliennes sont confrontées à une vague sans précédent de troubles de stress post-traumatique (TSPT) chez les soldats revenus de la guerre à Gaza. Le nombre de suicides augmente, et de nombreuses initiatives se multiplient pour faire face à une crise longtemps taboue dans la société israélienne.
Selon un article publié le dimanche 5 octobre, le Washington Post s’appuie sur des spécialistes de la santé mentale pour révéler qu’Israël enregistre un nombre record de soldats souffrant de troubles psychologiques graves liés à leur expérience sur le terrain au cours des près de deux années de génocide à Gaza.
Selon un communiqué du ministère israélien de la Guerre, plus de 11 000 soldats ont été admis au programme de réhabilitation psychologique destiné aux blessés de guerre, tandis que des dizaines de milliers d’autres souffriraient de troubles de stress post-traumatique (TSPT) sans reconnaissance ni traitement.
L’armée enquête sur au moins 37 cas de suicide depuis le début de la guerre, soit plus de trois fois le nombre enregistré lors de la dernière grande offensive à Gaza en 2014, qui avait duré seulement cinquante jours.
La question a fait la une en juillet lorsqu’un vétéran souffrant de TSPT s’est immolé par le feu dans sa voiture, après avoir essuyé deux refus dans des services psychiatriques, selon les médias israéliens.
Autrefois tabou, le trouble de stress post-traumatique (TSPT) est désormais reconnu comme un enjeu majeur. Lors d’une audience parlementaire en août, le député israélien Elazar Stern a déclaré que « le taux de suicides parmi les soldats démobilisés est exceptionnellement élevé ».
Pour répondre à cette crise, l’armée israélienne déploie pour la première fois des thérapeutes à Gaza, renforce la formation des soldats au soutien psychologique en situation de combat et met en place des lignes d’assistance destinées à prévenir les suicides.
Face à la surcharge des services militaires, de nombreuses initiatives civiles ont également émergé pour compléter cette offre. Il s'agit notamment d'approches non conventionnelles, telles que des fermes thérapeutiques avec des chevaux, ou des programmes combinant thérapie par la parole et activités agricoles ou sportives.
Selon Eyal Fruchter, ancien responsable de la santé mentale militaire, ces programmes permettent aux soldats « de gagner du temps pour apprendre à gérer et à vivre avec leurs symptômes ».
Les faits sont là : l'entité sioniste tue et massacre, empêchant l'aide humanitaire d'arriver. Face à elle, des civils souvent démunis, sans moyens de se défendre. Pourtant, cette entité fait exécuter ses ordres cruels et inhumains par des hommes et des femmes qui devront vivre toute leur vie avec ces crimes. L'entité tue, et ses partisans se dirigent vers le suicide.