Un cessez-le-feu fragile, négocié par les États-Unis, est entré en vigueur à Gaza, peu après qu’Israël a mené des frappes de dernière minute sur la bande assiégée.
L’armée israélienne a déclaré que le cessez-le-feu avait officiellement commencé vendredi à 12 heures, heure locale (9 heures GMT), après l’achèvement de son retrait vers les lignes convenues dans la première phase de l’accord.
Vendredi à midi, les chars israéliens s’étaient retirés de la route côtière d’al-Rashid, qui s’étend du sud au nord de Gaza, permettant à des milliers de personnes déplacées de retourner dans la ville de Gaza.
L’annonce de l’armée israélienne est intervenue peu de temps après qu’Israël a bombardé des zones dans la bande de Gaza.
Le régime occupant a mené des frappes aériennes et d’artillerie sur la ville de Gaza et Khan Younès vendredi matin, quelques heures après que le cabinet israélien a approuvé l’accord de cessez-le-feu.
Des coups de feu ont également été signalés dans la bande de Gaza, mais aucune victime n’a été signalée dans l’immédiat.
Au moins huit Palestiniens ont été tués jeudi lorsque les forces israéliennes ont mené des frappes à Gaza, après que les médiateurs ont annoncé qu’un accord avait été conclu.
Le cabinet israélien a approuvé le plan jeudi. Le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a également confirmé le même jour l’approbation de l’accord, par le mouvement, qui est censé « mettre fin à la guerre ».
Il a souligné que les États-Unis et d’autres médiateurs avaient donné des garanties selon lesquelles la signature de l’accord signifierait que la guerre « prenait fin indéfiniment ».
Pendant ce temps, les médias israéliens ont rapporté que les troupes devraient achever leur retrait des principaux centres urbains de Gaza d’ici samedi matin.
Vingt captifs israéliens encore en vie, détenus à Gaza, ainsi que plusieurs corps devraient être libérés dans les 72 heures qui suivent, en échange de 2 000 prisonniers palestiniens emprisonnés par le régime israélien.
Cet accord marque la première phase du plan de cessez-le-feu en 20 points du président américain Donald Trump à Gaza, d’autres étapes devant être négociées à une date ultérieure.
Israël a jusqu’à présent tué au moins 67 194 Palestiniens depuis qu’il a lancé la guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023.
